Tsy niova ny vidin’ny lasantsy sy ny gazoala. Nija­nona toy ny tamin’ny volana marsa ny vidin’izany amin’ity volana avrily ity. Izany hoe, 5 320Ar/l ny vidin’ny lasantsy (SP 95) ary 4 970Ar/l kosa ny gazoala. Ho an’ny solika fandrehitra, niakatra 3 030Ar/l ny vidiny mihatra nanomboka ny sabotsy teo sy mandritra ny volana avrily, raha ny navoakan’ny ny Ofisim-pirenena momba ny akoranafo (OMH) raha toa ka vidina 2 830Ar/l izany ny volana marsa teo. Izany hoe, nahitam-piakarana 200 Ar (+7,1%) tamin’ny vidiny teo aloha ny vidiny ho amin’ity volana ity. « Mbola latsaky ny 600 Ar amin’ny vidiny tena izy (vérité de prix) ny vidin’ny solika fandrehitra », hoy ny tale jeneraly mpisolo toe­ran’ny OMH, Raveloson Cy­dolain, nandritra ny valandresaka nataony tamin’ny mpanao gazety, ny sabotsy teo.
Fampiharana fahefatra ny fiovan’ny vidin-tsolika izay faritan’ny didim-panjakana laharana 2025-045, tamin’ny 17 janoary 2025, ny amin’ity volana avrily ity. Noho izany, mila mizatra amin’ny fiovan’ny vidin-tsolika ny mpanjifa. Na izany, “malalaka ny safidy amin’ny fampiakarana na tsia ny vidin-tsolika ho an’ireo toby mpaninjara izany (station-service) izay any amin’ny toerana mihoatra ny 15 km miala ny toby fitahirizan-tsolika (dépôt pétrolier)”, hoy hatrany ny fanazavana voaray.

Henintsoa Hani

Ce jour au ministère des Affaires étrangères (MAE) à Anosy, se déroulera la commémoration (la 31e du genre) de la Journée internationale de réflexion sur le génocide perpétré contre les Tutsis au Rwanda. La cérémonie réunira, entre autres, le coordonnateur résident des Nations unies à Madagascar, la ministre des Affaires étrangères Rasata Rafaravavitafika, ainsi que la communauté rwandaise. A titre de rappel, le génocide a commencé dans la nuit du 6 au 7 avril 1994, perpétré par le gouvernement extrémiste Hutu Power contre les Tutsis du Rwanda.
Selon l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), cette journée internationale de réflexion a été établie par l’Assemblée générale des Nations unies en 2003 pour honorer la mémoire des victimes et sensibiliser à l’horreur de ce crime. Pendant les 100 jours qui ont suivi le début du génocide, plus d’un million de membres de la minorité tutsis ont été systématiquement assassinés. Des Hutus modérés et d’autres opposants aux massacres ont également été tués durant cette période tragique.
L’Unesco s’engage à promouvoir l’enseignement des génocides comme un outil essentiel pour comprendre les causes, les dynamiques et les conséquences de tels crimes et renforcer la résilience face à toute forme de discrimination et à prévenir de futures atrocités.

F.M

Les rues ont été maculées de sang ces deux dernières semaines. Au moins deux accidents se produisent chaque jour surtout dans la capitale malgache, même si statistiquement parlant, le nombre de morts est faible, se comptant par les doigts, contrairement à celui des blessés. Les dégâts matériels ne sont pas en reste, avec des véhicules en tout genre, réduits du jour au lendemain en tas de ferrailles.
La plupart des accidents de la circulation se produisent dans les portions de route bien entretenues, sans nids-de-poules (ni d’autruches) et en ligne droite, selon les remarques de la police. Certes il y a le cas des couvercles de dalle, volées par des individus malintentionnés, comme celles près du marché Pochard ou encore à Anosibe, surprenant parfois certains conducteurs, notamment ceux qui n’ont pas l’habitude de passer par ces endroits. Cependant, le taux d’accidents liés à ces problèmes d’infrastructures est
moindre.
Sur la rocade Tsarasaotra-Ivato par exemple, les accidents qui s’y produisent, engendrant généralement des pertes en vie humaine, surviennent à cause de l’imprudence des conducteurs, l’alcool au volant ou au guidon, l’excès de vitesse donnant tout son sens au concept de « rouler à tombeau ouvert »… Et, pour se justifier ou pour décliner leur irresponsabilité, les usagers de la route parlent de « lolo » (fantômes) comme sources d’accident. Or même si dans certains cas, des forces soi-disant surnaturelles poussent les conducteurs à commettre l’irréparable, les dégâts causés par une embardée à une vitesse de 30 km/h ne seront jamais les mêmes que ceux à 100 km/h.
A se demander si les accidents de la circulation devraient encore être rapportés dans la rubrique « faits divers » ou s’ils deviennent des « faits banaux », sauf ceux qui engendrent de pertes importantes notamment en vie humaine comme c’était le cas jeudi à Ambohimangakely. Si les chauffards et les motards imprudents étaient les seuls à en faire les frais, c’est leur problème, mais des fois des innocents en paient le prix fort. Il ne faut pas avoir peur des chevaux sous le capot mais de l’âne derrière le volant.

Rakoto

Le ministère de la Décentralisation et de l’aménagement du territoire (MDAT) a émis un communiqué hier par rapport aux faits qui se sont déroulés à Nosy Sakatia où les habitants ont mené une manifestation précipitée ne s’appuyant que sur des rumeurs.

«Le site d’Ampasin­dava-Sakatia a été décrété et classifié Réserve foncière touristique (RFT) depuis les années 2000. Il est immatriculé sous le Titre n°1807-BO, pour une superficie totale de 17 hectares 34 ares et 81 centiares », informe le MDAT. Le ministère ajoute qu’un opérateur malgache dont la société Green Mada Land, a obtenu un bail emphytéotique de 50 ans renouvelable, après avoir rempli l’ensemble des conditions requises par des textes en vigueur.
Le déplacement d’une délégation composé du Préfet de police de Nosy Be, d’un géomètre privé et des représentants de la société à Nosy Sakatia la semaine dernière, entrait dans le cadre de la mise à jour des données foncières. « La première descente le 3 avril avait pour but de rencontrer les riverains afin de les informer de la réalisation d’un lever topographique », a affirmé le Préfet de police de Nosy Be, Angelo Tilahi­zandry joint au téléphone. « L’objectif de la descente des autorités était de pouvoir délimiter le périmètre, à recenser les constructions, le nombre d’habitants, la superficie, le nombre d’arbres… », a expliqué Iavy Tatiana Ram­beloson, déléguée du tourisme à Nosy Be joint également par téléphone.

Manipulation politique
Concernant la manifestation effectuée par les habitants, le Préfet Angelo Tilahizandry a évoqué une manipulation politique. Les autorités voyant l’attitude réticente des habitants, ont rebroussé chemin sans même avoir pu entamer ce qu’elles étaient venues faire. Le MDAT déplore également le fait que des manipulations politiques interfèrent avec une opération administrative courante et que des opérateurs étrangers ou locaux sans droits ni titres financent des opérateurs de déstabilisations.
« Il a d’ailleurs été constaté que la majorité des meneurs ne sont même pas issus de la localité concernée », rapporte le ministère.
Les responsables ont indiqué que Madagascar a un capital touristique à valoriser incluant Nosy Sakatia, et les habitants devraient prendre en compte que l’affluence touristique sur leur île est dans leur avantage. « Nosy Sakatia figure parmi les réserves foncières touristiques (RFT) dont l’objectif est de mettre en valeur des zones avérées d’intérêt touristique. Il y a également la facilitation d’implantation d’investisseurs aussi bien nationaux qu’étrangers sur des sites exempts de tout litige foncier », a indiqué le Préfet.

Jean Riana