Notanana eny amin’ny fonjan’Antanimora ireo telo lahy mpivarotra rongony, taorian’ny fampanoavana, afakomaly. Nanao fisafoana teny amin’ny kaominina Ambohimangakely ny zandary, ny alin’ny alatsinainy 12 mey teo. Lehilahy iray malaza ratsy amin’ny asa fanendahana, vaky trano nifanena tamin’izy ireo. Nikasa handositra avy hatrany io mpanao ratsy io rehefa nahatazana ny mpitandro filaminana saingy tsy lasa alavitra. Natao ny fisavana, nahatrarana rongony teny aminy. Nitoroka ny namany roa lahy izy. Mpivarotra rongony ao amin’ny fokontany Antanambao, kaominina Ambohimangakely, izy ireo. Natao ny vela-pandrika. Sarona koa, ireo roa lahy namany. Niara-natao fanadihadiana, voamarina fa samy efa nigadra teny Antanimora ireo voasambotra ireo. Mivarotra rongony ny atoandro ary manao asa ratsy ny hariva. Natolotra ny fampanoavana ka niara-voatazona vonjimaika eny am-ponja.

Tsiferana R.

Regroupant 27 métiers essentiels qui constituent l’ossature des services communaux, le référentiel métier des agents communaux, a été présenté officiellement, hier au ministère de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire à Anosy.
Ce projet initié par l’Institut national de la décentralisation et du développement local (INDDL), a été réalisé en collaboration avec la GIZ (Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit), avec la participation active des représentants des agents communaux. L’objectif est d’optimiser la coordination et l’efficacité de la gestion communale, à travers tout le pays.
Ce document définit clairement les rôles, responsabilités et compétences de chaque agent en poste. C’est un outil fondamental pour renforcer leur professionnalisation et améliorer la qualité des services offerts aux citoyens. Il servira de base au programme de formation et lors de l’évaluation des agents, assurant ainsi une administration locale plus cohérente, transparente, répondant aux besoins des communautés.
Au cours de la cérémonie, des attestations de reconnaissance ont été remises aux agents communaux ayant contribué de manière significative à l’élaboration de ce référentiel. Leur expertise et engagement ont été essentiels pour garantir la pertinence et l’opérationnalité de cet instrument.

F.M

La réhabilitation de la RN10 longue de 92,90 km reliant Andranovory-Toliara à Ambovombe Androy est sur les rails. Sous l’égide du président Andry Rajoelina, la pose de la première pierre a eu lieu hier à Ampanihy pour marquer le début des travaux. Pour le président de la République, les chiens aboient, la caravane passe.
« La voie du développement est toute tracée actuellement. Les opposants ne pourront pas nous empêcher et si nous avancerons ensemble, Madagascar doit avancer », a déclaré le chef de l’Etat.

« D’ici trois ans, les meilleures routes à Madagascar se trouveront dans la partie Sud de l’Ile», a clamé le président. « On a l’impression d’être au moyen âge à Ampanihy, mais on va changer tout ça. Les critiques ne nous empêchent pas d’avancer et les détracteurs de réaliser les travaux pour le peuple », a-t-il affirmé.

« Ceux qui travaillent pour le peuple avancent, mais les critiques futiles entravent le développement qui commencera ici à Ampanihy. Les habitants bénéficieront de nombreuses infrastructures, de la sécurité sociale et de la paix », a indiqué Andry Rajoelina.

Les travaux de construction de 416 km de la RN10 entre Andranovory à Ambovombe, seront achevés d’ici trois ans. Mais depuis 2023, plus de 200 km ont déjà été réhabilités.

Outre la réfection des routes, le chef de l’Etat a annoncé la construction d’un hôtel de ville « manaram-penitra » à Ampanihy. La ville sera également éclairée par des lampadaires, et des camions et bennes arriveront dans une semaine qui vont assurer le ramassage des ordures.

N.A

Le Premier ministre Ntsay Christian et son gouvernement, seraient-ils de nouveau menacés par une motion de censure ? Depuis quelques jours, l’idée est relancée par quelques députés « dissidents » de la majorité présidentielle sans pour autant convaincre leurs pairs.

Il ne s’agit pas de rumeurs. Actuellement en pleine session ordinaire, les tractations s’intensifient à Tsimbazaza, en vue de collecter les signatures requises, de la moitié des membres composant l’Assemblée nationale, soit 86 députés sur 163, pour que la motion de censure soit soumise au vote, 48 heures après son dépôt.

Et derrière ces manœuvres politiques destinées à déboulonner le Premier ministre, Ntsay Christian et son gouvernement, des députés « frondeurs » au sein même de la majorité présidentielle, soutenus par une poignée de députés qui se disent centristes.

Jusqu’à hier tard dans la soirée, la situation n’évolue guère à l’Assemblée nationale. Aucune motion de censure n’a été déposée. Visiblement, cette nouvelle tentative semble vouée à l’échec. Ils peignent à convaincre les autres, notamment les députés Irmar, qui ne cautionnent pas cette idée de censurer et de renverser le Premier ministre. En un mot, faire usage d’une telle arme parlementaire visant l’Exécutif, ne fait pas l’unanimité au sein de la majorité présidentielle.

Selon nos sources, malgré cette réticence manifeste généralisée, les initiateurs de ce plan machiavélique, poursuivent leurs tractations, auprès des députés de l’opposition qui restent en embuscade, mais prêts à saisir l’occasion de faire tomber le gouvernement, au cas où cette motion de censure, serait soumise au vote. Comme s’ils ne veulent pas s’engager dans une telle démarche qui a peu de chance d’aboutir.

Rappel à l’ordre

Mais très vite, les ténors de la majorité présidentielle, ont interpellé ces députés de l’Irmar, à faire marche arrière. Ces derniers ont même été rappelés à l’ordre qui se sont déjà engagés à respecter la discipline du parti. D’ailleurs, ils risquent gros en cas de retournement de veste, selon toujours nos sources. Plusieurs députés sollicités à ce sujet, ont choisi de ne pas s’exprimer, laissant entendre toutefois, que cette tentative de motion de censure, pourrait être avortée.

A rappeler que ce n’est pas la première fois qu’une motion de censure à l’encontre du gouvernement, se trame à l’Assemblée nationale, mais force est de constater que le gouvernement Ntsay a toujours survécu.

C’était le cas en décembre 2022, quand 105 députés ont voulu censurer l’Exécutif, en invoquant notamment le non-respect de la Constitution, la non-réalisation de la politique générale de l’État et les défaillances dans la gestion des affaires nationales. Et cette motion a été rejetée par la présidente de l’Assemblée nationale de l’époque, Christine Razanamahasoa, qui avait jugé la procédure irrecevable au regard des dispositions constitutionnelles. De même, en mars 2022, les députés du parti Tiako i Madagasikara, minoritaires à l’Assemblée, ont tenté de déposer une motion de censure, sans succès.

Rakoto

Mihamafy ny delestazy eto Antananarivo sy ny manodidina. Mihatra indroa isan’andro izany, maharitra adiny iray fara-fahakeliny. Voalaza fa mihena ny haavon’ny rano mamatsy ny milina mamokatra herinaratra avy amin’ny tohodrano. Voafetra anefa ny solika ampiasaina manodina ireo milina manodina herinaratra, antony mahantonga ny fanapahana mihodina. Voakasik’izany koa anefa ny faritra maro manerana ny Nosy.

Araka ny lalàna mifehy, tsy mihoatra ny 10 000 euros, na ny mitovy sanda aminy raha vola vahiny hafa, ny fetra farany ambony azon’ny mpandeha fiaramanidina entina any ivelany. Voakasak’izany ny olon-tsotra, fa misy kosa ny fepetra sy ny dingana tsy maintsy harahina ho an’ny mpandraharaha, raha antony fandraharahana na noho ny fihariana ataony no hivoahana any ivelany, ka mitondra vola mihoatra an’io fetra io.

Nitsidika ny toerana hiasan’ny tetikasa SLEM, hiarovana ny Tandavanala Cofav (Ambositra-Vondrozo), ny tale mpanatanteraka ny Green Climate Fund (GCF), Mafalda Duarte, ny herinandro lasa teo. Nahafa-po azy ny fihaonana mivantana tamin’ireo VOI any an-toerana, nahitany ny vokatra nentin’ny tetikasa amin’ny fitantanana maharitra ny ala voajanahary Cofav sy ny fampivoarana ny fari-piainan’ny mponina.

Miha mahazo vahana ny seha-pamokarana eto amintsika, hatramin’ny nametrahana ny fepetra fiarovana ny indostria. Manomboka mihena ny fanafaran’entana ataon’i Madagasikara, mitombo ihany koa ny tolotra omen’ireo orinasa malagasy ho an’ny mpanjifa. « Ny taona 2018, taona nametrahana ny fepetra fiarovana, manodidina ny 45 000 taonina ny paty nafarantsika ary 7 000t monja ny vokatra avy eto an-toerana. Anke­hitriny, tafakatra 70 000 t ny vokatra ary latsaka ny 7 000t sisa ny hafarana », hoy ny tale jeneralin’ny Autorité nationale chargée des mesures correctives commerciales » (ANM­CC), Barthélemy, omaly. Nandritra ny fanokafana tamin’ny fomba ofisialy ny Andron’ny seha-pamokarana, tetsy amin’ny kianja Barea Mahamasina, no nilazany izany. “Vahaolana ny fampiroboroboana ny orinasa sy ireo milina  mpanodim-bokatra han­­drindrana ny famokarana amin’ny hoavy sy ny fiarovana ny indostria malagasy”, hoy ny minisitry ny Fampiroboro­boana ny indostria sy ny varotra (MIC), Ralambofiringa David. Fotoana ahafahana midinika momba ny fepetra fiarovana sy hizaran’ireo orinasa efa nisitraka izany ary ny ezaka vitany ny telo andro anaovana ny hetsika.

Tantsoroka
Vonona hanome tantsoroka sy hanampy amin’ny fananganana orinasa ny minisitera MIC sy ny ANMCC. An­draikitr’ity farany ny miantoka ny fiarovana ny famokarana eto an-toerana ho an’ny tombontsoam-pirenena. Anke­hitriny, misokatra ny lalam-barotra manodidina an’i Madagasikara hahafahana manondram-bokatra any ivelany. « Na izany, mila jerena ny kalitao sy ny fenitra takina», hoy ny minisitra Ralambo­firinga David. Nanamafy ny filohan’ny sendikan’ny indostria eto Madagasikara (SIM), Rasamimanana Tiana, fa “afaka mifaninana amin’ireo avy any ivelany ny vokatra malagasy, saingy mila hajaina ny fitsipiky ny fanondranana”.

Henintsoa