Efa nitondra anjara biriky ary mbola hanao izany ho fampandrosoana ireo tanora avara-pianarana any Antalaha ny « Jeunes Cadres d’Antalaha – JCA». Hanao hetsika izy ireo ho famatsiam-bola ny tetikasa ho an’ny mponina.
Tafiditra amin’ny fampivoarana ny fiainam-piveloman’ny mponina any amin’iny faritra iny ny hetsika fanangonam-bola hataon’izy ireo. Hotanterahina eny amin’ny Hôtel 5 étoiles Ivato ny andiany voalohany « Nuit de la Vanille », hafanain’ny tarika Jaojoby ny 9 mey izao.
Efa nanohana sy nanampy ny sehatra rehetra tany Antalaha ny JCA, hatramin’ny nitsanganany. Anisan’izany ny fanolorana fitaovana informatika, toy ny ordinatera sy ny kojakoja miaraka aminy ho an’ireo sekoly any an-toerana sy ireo tanora. Efa nanao hetsika sosialy teo amin’ny lafiny fahasalamana koa izy ireo tamin’ny alalan’ny « Tolo-tagnana » nanaovana fandidiana ny taona 2012 sy ny 2014, ho an’ny faritra Sava, indrindra tao Antalaha. Maherin’ny 400 ireo nisitraka izany.
Mivonona ny handeha lavitra kokoa izy ireo amin’izao hetsika izao ho fanatsarana sy fampivoarana ny tanàna. Natao hisarihana ireo mpizahantany izany sady ho endriky ny tanàna koa ary ho tombony ho an’ny mponina raha ny nambaran’ny mpitarika sy ny mpandrindra ny JCA, Jaonary Nerapide.
Araka izany, ho avy sy nasaina amin’izao hetsika izao avokoa ny mpanapa-kevitra sy ny mpiara-miombon’antoka ary ny sehatra tsy miankina. Hiahy izany kosa ireo tomponandrakitra ambony ara-politika sy ara-toekarena. Fotoana iray koa io hihaonan’ireo mpisehatra amin’ny lavanila. « Maneho ny maha izy azy an’Antalaha sy ny maha renivohitry ny lavanila azy maneran-tany ny anton’ny nisafidianana ilay hetsika « Nuit de la Vanille » io », hoy ihany izy ireo. Nanteriny fa ilaina ny fandraisana anjaran’ny tanora ho fampandrosoana an’Antalaha ka iantsoana ny rehetra izany hiaraka hijery ny hoavin’ny tanàna, araka ny nambarany.
Synèse R.
Naharitra adiny 5 ny fivoriana tany Toliara mahakasika ny Base Toliara, ny 11 avrily teo. Nitarika ny fotoana ny Praiminisitra Ntsay Christian sy ny mpiara-miasa aminy, nihaona tamin’ireo raiamandreny any an-toerana. Noresahina ny tombony ho azo amin’ny tetikasa, satria zava-dehibe ny fifampihainoana atao an-kitsim-po, isorohana ny disadisa.
Hatsangana ny toerana fanodinana ny hazan-dranomasina any Ampilao Manakara. Anisan’izany ny fanaovana trondro asaly. Hisy koa ny fametrahana ny Faritra manokana fiompiana trondro (ZEP) any Ivakoana, kaominina Marofarihy, distrika Manakara. Natao sonia ny 11 avrily teo ny fifanarahana fanofanana sy fitantanana ireo fotodrafitrasa roa ireo.
Hanomboka ny fanonerana ara-bola ireo tompon-tany tafiditra amin’ny fanamboarana ny arabe migodana (Antananarivo-Toamasina). Voakasik’izany ny eny Tsarasaotra, kaominina Ambatolampy Tsimahafotsy (PK 0) hatreny amin’ny kaominina Anosiavo (PK 3). Dingana voalohany ity hatao ity, ary mbola hitohy tsikelikely.
Miisa 25 ny teknisiana niofana mahakasika ny teknikam-pamokarana Juncao. Fiaraha-miasa teo amin’ny fitondram-panjakana malagasy sy ny masoivoho an’i Sina eto amintsika ary ny Oniversite sinoa any Fujuan. Teknika mifototra amin’ny fambolena holatra, azo hatao sakafom-biby, miaro ny tany ary mampitombo ny fidiram-bolan’ny tantsaha.
La première partie du regroupement de l’équipe nationale malgache juniors filles et cadettes de handball, réservée aux gardiennes de but, en vue de l’International Handball Trophy (IHF) de la zone 7, du 27 au 31 mai au Palais des Sports Mahamasina, a pris fin le week-end à l’Académie Nationale des Sports (ANS), à Ampefiloha.
Au terme des onze jours de stage intensif à raison de deux fois par jour, les techniciens ont constaté que les joueuses affichaient un progrès remarquable.
« Stratégiquement, nous avons surtout travaillé sur les quelques techniques, pouvant pallier la taille moyenne des joueuses. Certes, il y a encore des corrections à faire mais en général, leur progrès est encourageant. Il ne faut plus perdre le rythme », a déclaré le coach national Hasina Lavis Raheriniaina. Pendant ce regroupement, les Akio ont également bénéficié de l’expérience du Réunionnais Gérald Mondo, meilleur gardien de but de l’océan indien.
Entre de bonnes mains
Le regroupement des Akio filles se poursuivra cette semaine avec les joueuses de champ qui sont au nombre de 24 dans toutes les catégories confondues. Cette fois, les sélections nationales seront entre de bonnes mains. Outre les deux entraîneurs nationaux, Hasina Lavis et Koko Jacqui, assistés par IZidane et Francis, le Malgache Mickael Randrianaivo évoluant à La Réunion et entraîneur de l’équipe nationale malgache lors des derniers Jeux des îles de l’océan Indien viendra également entrainer les joueuses présélectionnées.
Face aux quatre pays de la zone 7, à savoir Comores, Seychelles et La Réunion, les deux sélections nationales ambitionnent de réussir une double qualification à domicile.
Soafara Pharlin
Terres en Mêlées et Tozzi Green Madagascar agissent ensemble pour l’environnement. 60 jeunes de la Rugby Academy Ihorombe (RAI) venus des villages de Satrokala, Andiolava et Ambatolahy ont eu la main verte, le temps d’une journée, pour reboiser sur le plateau de l’Ihorombe où la préservation de l’environnement est un enjeu crucial. A travers l’initiative « Rugby & Reboisement », ils ont mis en terre 3.650 jeunes plants, illustrant ainsi la force du collectif pour construire un avenir plus durable.
« Cet événement a offert aux jeunes une expérience éducative immersive reliant les valeurs du rugby : esprit d’équipe, persévérance, solidarité, aux défis de la reforestation du plateau de l’Ihorombe », indique Julia Gony, cheffe de projet au sein de l’association Terres en Mêlées.
Rugby, levier d’éducation
Cette campagne de reboisement riche en apprentissages et en actions, a suscité un élan de solidarité. Outre l’éducation environnementale, la sensibilisation sur l’importance des arbres et de la biodiversité et l’expérience sportive et pédagogique avec une séance de rugby, chaque participant est reparti avec deux plants de manguier à cultiver chez lui, symbole d’un avenir qu’ils construisent ensemble.
« Comme sur un terrain de rugby, chaque joueur a un rôle essentiel (…) Dans la nature, chaque arbre contribue à l’équilibre de l’écosystème. Aujourd’hui, nous avons montré que le collectif et l’engagement de la jeunesse peuvent faire la différence pour reboiser le plateau de l’Ihorombe », poursuit-elle.
Lancée en 2016 par l’association Terres en Mêlées qui utilise le rugby comme levier d’éducation et d’insertion sociale avec le soutien de Tozzi Green et l’entreprise Mane, la RAI est un programme d’éducation utilisant une approche innovante associant formation sportive, sensibilisation environnementale et développement personnel. Une alliance sport-nature pour un impact durable.
Soafara Pharlin
La 10e journée de la Pureplay Football League (PFL) 2024-2025, a mis à l’affiche des matchs intenses. Certaines équipes ont assuré pendant que d’autres ont pris une claque et se retrouvent dans le dur.
Sur le terrain des bonnes vibes, AS Fanalamanga a fait la différence. Les leaders ont mis une tête à FC Rouge 1-0, avec un but d’Avotra dans le money time à la 99e. Ce club totalise 22 points en 10 matchs et une chaise encore plus confortable en haut du classement. Fosa Juniors a aussi envoyé du pâté en plantant un 3-1 face à Ajesaia, avec Floriant qui ouvre le bal à la 15e, Fely qui enfonce le clou à la 20e malgré une réponse de Dina à la 19e et Benny qui met le couvercle à la 41e. Ils restent dans le coup à la 2e place avec 20 points en 9 matchs.
Les Disciples FC ont assuré leurs arrières en tapant AS Avenir Sainte Anne 2-0, grâce à Lalaina qui a fait parler la poudre à la 33e. Et Tsila qui a scellé l’affaire à la 91e, chipant la 3e place avec 20 points en 10 matchs. Elgeco Plus a mis les gaz en venant à bout d’Uscafoot 1-0, avec Mamisoa qui a fait la différence à la 56e, grimpant à la 4e place avec 19 points. Cosfa a carrément étrillé Tsaramandroso FC, sur un score sans appel de 4-0 bien sale, avec Toky qui a mis le feu en claquant un quadruplé à la 37e, 49e, 56e et 71e. Cette équipe occupe la 5e place avec 17 points. Mama FC a aussi fait une belle opération en allant chercher un 1-0 sur le terrain de CFFA, avec Firmin qui a fait mouche à la 81e, remontant à la 9e place avec 9 points.
En revanche, certains ont pris un sacré coup dans les tibias. Tsaramandroso FC, déjà dans le rouge, a été laminé par le Cosfa (4-0). FC Rouge s’est incliné devant AS Fanalamanga (1 à 0) et dégringole à la 10e place avec 7 points, la tête sous l’eau et une différence de -6. AS Avenir Sainte-Anne a pris l’ascendant devant Disciples FC, 2-0, et se trouve la 11e place avec 6 points, en plein dans la zone de relégation avec une différence de -8.
Ajesaia, malgré un pion de Dina, s’est fait corriger 3-1 par Fosa Juniors et redescend à la 7e place avec 14 points, loupant le coche pour se rapprocher du podium. Enfin, CFFA a craqué à domicile 0-1 contre Mama FC, glissant à la 6e place avec 14 points et mettant un coup d’arrêt à sa série.
Naisa
Classement après la 10e journée :
1-AS Fanalamanga : 10 MJ, 22 PTS (+3), 12 BM, 4 BE, +8 DIFF
2-Fosa Juniors : 9 MJ, 20 PTS (+3), 12 BM, 2 BE, +10 DIFF
3-Disciples FC : 10 MJ, 20 PTS (+3), 12 BM, 6 BE, +6 DIFF
4-Elgeco Plus : 10 MJ, 19 PTS (+3), 14 BM, 8 BE, +6 DIFF
5-Cosfa : 10 MJ, 17 PTS (+3), 18 BM, 12 BE, +6 DIFF
6-CFFA : 10 MJ, 14 PTS (0), 15 BM, 10 BE, +5 DIFF
7-Ajesaia : 10 MJ, 14 PTS (0), 9 BM, 8 BE, +1 DIFF
8-Uscafoot : 9 MJ, 9 PTS (0), 8 BM, 9 BE, -1 DIFF
9-Mama FC : 10 MJ, 9 PTS (+3), 8 BM, 11 BE, -3 DIFF
10-FC Rouge : 10 MJ, 7 PTS (0), 8 BM, 14 BE, -6 DIFF
11-AS Avenir Sainte Anne : 10 MJ, 6 PTS (0), 7 BM, 15 BE, -8 DIFF
12-Tsaramandroso FC : 10 MJ, 3 PTS (0), 4 BM, 28 BE, -24 DIFF
A l’approche de la première coupe d’Afrique des nations (Can) féminine de futsal, du 22 au 30 avril à Rabat (Maroc), Madagascar rêve d’un parcours audacieux dans le Groupe C, face au Sénégal et à la Tanzanie. Les Barea Ladies Futsal, portées par l’espoir d’atteindre les demi-finales, s’appuient sur un staff technique déterminé mais confronté à une réalité brutale, un manque criant d’expérience.
Sous la direction de Steve Princy Manitriniaina, l’encadrement malgache peut-il surmonter cet obstacle pour écrire une page d’histoire ? Nommé après le championnat national à Toamasina en mars 2025, ce dernier évolue dans un pays où le futsal émerge à peine. Ce sport, avec ses rotations rapides, son pressing intense et ses transitions éclair, demande une expertise tactique que Madagascar commence tout juste à explorer.
Depuis début avril, l’équipe s’entraîne sans relâche, peaufinant ses schémas tactiques et disputant des matchs tests pour roder ses joueuses. Mais le compte à rebours est impitoyable, à moins d’un mois du tournoi, le temps manque pour combler les lacunes.
Pourtant, ce staff ne part pas de zéro. L’équipe technique, ancrée dans le tissu sportif local, connaît parfaitement ses joueuses, un atout précieux. Le champion national, Disciples FC, fournit 5 éléments à la sélection, assurant une certaine fluidité dans le jeu. L’arrivée d’Andoniaina Rasamison, une joueuse expatriée, apporte une touche de diversité, même si elle reste isolée. Cette proximité et cette détermination insufflent une énergie palpable, essentielle pour une équipe en construction.
L’inexpérience pèse lourd
Face à des nations comme le Maroc, leader africain avec 907,63 points au classement Fifa, ou le Sénégal, 78e mondial, Madagascar découvre un monde inconnu. Le staff n’a jamais croisé d’adversaires de ce calibre ni disputé de compétitions internationales, ce qui bride sa capacité à anticiper les défis de la Can.
Puis, l’obstacle matériels n’aide pas. Sans gymnase dédié, certains entraînements se déroulent sur des terrains extérieurs, loin des parquets du futsal. La Fédération malgache de football, qui n’a acté sa participation qu’au dernier moment, a laissé peu de marge pour structurer l’encadrement. Les ligues régionales, freinées par des soucis financiers, n’ont pas pu offrir un cadre idéal pour préparer cette échéance.
Dans le Groupe C, ces lacunes dessinent un chemin semé d’embûches. Le Sénégal, favori incontesté, risque d’imposer un rythme écrasant lors du match d’ouverture le 22 avril. L’objectif sera clair : tenir bon en défense pour limiter l’écart et préserver ses chances au goal-average, pour une qualification comme meilleur deuxième. Tout se jouera contre la Tanzanie, le 24 avril. Ce face-à-face entre deux équipes sans classement Fifa est une opportunité en or.
En effet, pour Madagascar, les demi-finales restent un objectif atteignable. Une victoire contre la Tanzanie, couplée à une prestation solide face au Sénégal, pourrait suffire, surtout si les résultats des autres groupes, comme ceux du Cameroun ou de l’Egypte, laissent une ouverture pour le meilleur deuxième.
Naisa
La célébration du 14e anniversaire de l’International Tefl/Tesol training institute (ITTI) hier à l’espace Rose By-Pass, a été l’occasion de rassembler formateurs, étudiants, anciens diplômés, partenaires éducatifs et invités d’honneur dans une ambiance festive et professionnelle.
« Dans un monde de plus en plus interconnecté, la maîtrise de la langue anglaise s’impose comme une compétence incontournable. Son enseignement, en constante expansion, ne se limite pas à un simple apprentissage linguistique, il sert à bâtir un pont entre les cultures. C’est aussi un moteur important de création d’emplois et de transformation socio-économique », a souligné à cette occasion Rene Fulgence Tovondrainy, CEO de l’institut, ayant formé plus de 120.000 apprenants depuis son implantation à Madagascar.
Le ministère du Tourisme et de l’artisanat a particulièrement salué cette initiative en phase avec l’un des trois piliers de la Politique générale de l’Etat qui est la valorisation du capital humain.
« Pour atteindre l’objectif ambitieux d’un million de touristes à Madagascar d’ici 2028, une collaboration étroite entre différentes entités est essentielle. La formation aux métiers du tourisme et la création d’emplois sur ce secteur. Raison pour laquelle nous appuyons ce projet en faveur de l’épanouissement de la jeunesse malgache », a ajouté Franck Rakotoson, directeur des Normes, des Etudes et de la Formation au sein du Ministère du Tourisme.
La journée a été ponctuée de témoignages d’anciens étudiants, de remises de certificats d’honneur, et de prestations culturelles, valorisant la diversité linguistique et culturelle de l’île. Une bonne poignée d’artistes se sont relayés sur scène le temps d’un concert, avec en tête d’affiche Denise.
Joachin Michaël
Laharam-pahamehan’ny fitondram-panjakana ny hampiroborobo ny fampiasana ny niomerika hikirakiran’ny rehetra vola sy ho fisitrahana angovo, indrindra any amin’ireo lavi-toerana. Nampahafantarina, omaly, tamin’ny fomba ofisialy ireo kojakoja niomerika natao ho an’ny rehetra na ny «Appareils numériques abordables» tanterahin’ny tahirim-bola «Digital and Energy Connectivity for Inclusion in Madagascar» (Decim). Kendrena manokana ny hanamorana ny fifandraisan’ireo «terminaux numériques» miisa 664 000 ary natokana ho an’ny vehivavy ny 400 000 amin’izany. Mamatsy vola 24 tapitrisa dolara ny tetikasa ny Banky iraisam-pirenena. Manatanteraka ny asa kosa ny minisiteran’ny Fampiroboroboana ny haitao ara-kajy mirindra, ny paositra ary ny fifandraisan-davitra (MNDPT) sy ny minisiteran’ny Angovo sy ny akoranafo (MEH). «Tanjona ny hisitrahan’ny isan-tokantrano ny teknolojia sy ny angovo», hoy ny minisitra Stephanie Delmotte, teny amin’ny Digital Center Antaninarenina. Misy, araka izany, ny «guichet unique» hamarotana ireo kojakoja niomerika misy «internet» ka hisokatra ny 22 avrily ny antso an-tetikasa ho an’ireo maniry hanaparitaka izany.
Teknolojia
Hitondra fanovana eto amin’ny firenena ny tetikasa, noho izy hanampy amin’ny fahaleovan-tena ara-bola ny vehivavy. «Heverina fa hanampy ny vehivavy hanodina ny orinasa ny tetikasa, indrindra ho an’ireo any ambanivohitra», hoy hatrany ny minisitra. Ankoatra izay, sehatra iray ahafahan’ireo tambajotram-pifandraisana mampidina ny saran’ny «data mobile» sy hampiroborobo ny fampiasana izany ny tetikasa.
Henintsoa
Hatsangana ny fotodrafitrasa, toby mpihary herinaratra vaovao, eny Ambohimanambola, manana tanjaka 105 MW. Hanomboka amin’ny 24 avrily izao ny asa, satria efa tonga eny an-toerana daholo ny ankamaroan’ny fitaovana sy ny kojakoja ilaina. Tanjona ny tsy hiankinandoha amin’ny vondrona mihary herinaratra avy amin’ny tsy miankina.
Natsangana ny tanimboly ho vala fitaratra, hoenti-manatanteraka ny fitantanana maharitra ny tany any Andranomiditra, Endritany Valanony, faritra Matsiatra Ambony. Anisan’ny hampiharina any ny fambolen-kazo, ny ala vadim-boly, ny fandrakofana fambolena. Tafiditra ao anatin’ny tetikasa Tefiala izy ity, entina hiofanan’ny tantsaha.
Nakarin’i Sina ho 125% ny haba alaina amin’ny entana avy any Amerika rehefa nakarin’ny filoha Donald Trump ho 145% ny haban-tseranana alaina amin’ireo entana avy any an-toerana. Tsy ara-dalàna ary manitsakitsaka ny lalàn’ny varotra iraisam-pirenena, hoy ny sinoa, ny fametrahan’i Etazonia haban-tseranana ambony loatra.
Tsy mitsaha-miakatra ny sandan’ny euro eo amin’ny tsena fifanakalozam-bola. Nanomboka ny alatsinainy teo, maherin’ny 5 000Ar ny sandan’ny euro iray. Ahina hiantraika eo amin’ny vidim-piainana sy ny toekarem-pirenena ny zava-misy. Hiaraha-mahalala fa mbola miankindoha amin’ny fanafaran’entana i Madagasikara.
Hanitatra sady hampiakatra ny tanjaky ny tambajotra 4G eto Madagasikara sy Tanzania ary hanohy ny fametrahana ny 5G ny orinasa Axian Telecom. Tafiditra ao anatin’ny tetikasa Global Gateway an’ny Vondrona eoropeanina ity hetsika ity, ka mitentina 100 tapitrisa dolara ny famatsiam-bola avy amin’ny Banky eoropanina ho an’ny fampiasam-bola (BEI). Amin’ny alalan’ny marika Yas no hanatanterahana azy, ka eto Madagasikara ny 40 tapitrisa dolara raha 60 tapitrisa dolara any Tanzania.
Nambaran’ny tale jeneralin’ny Axian Telecom, Hassan jaber, fa “hampiroboroboana ny fotodrafitrasan’ny finday ity famatsiam-bola ity. Hampiakatra ny fitomboan-karena sosialy sy toekarena, ahafahan’ny rehetra mampiasa ny niomerika”. Nanamafy ny filoha lefitry ny BEI, Ambroise Fayotte, «fa endriky ny fanohanan’ny BEI ny besinimaro hisian’ny fampandrosoana maharitra (ODD) napetraky ny ONU izao. Hitondra fivoarana mba hisian’ny fifandraisan-davitra avo lenta takatry ny rehetra».
Ho an’i Laurent d’Ersu, lehibe lefitra ao amin’ny masoivohon’ny UE eto amintsika, «endriky ny fahavononana hampandroso maharitra an’i Madagasikara ity tohana amin’ny alalan’ny BEI ity, na dia misy aza ny fahasahiranana ankehitriny».
Njaka A.
Misy, ankehitriny, ny Tatitra ara-toekarena azon’ny mpampiasa vola jerena, mirakitra ny tontolon’ny fandraharahana eto Madagasikara. Hita ao daholo ny antontam-baovao mahaliana ara-potoana sy marina.
Nampahafantarina ny alakamisy 10 avrily teo ny fivoahan’ny gazety boky Yearbook, mirakitra ny tatitra ara-toekarena ho an’i Madagasikara 2024-2025. Namokatra azy ny Antokon-draharaha EDBM, notohanan’ny Banky iraisam-pirenena (BM), ny Vondrona eoropeanina (UE) ary ny Antokon-draharaha frantsay ho an’ny fampandrosoana (AFD), ao anatin’ny Tetikasa fanarenana ny tontolon’ny fandraharahana eto Madagasikara.
Nilaza ny filohan’ny filankevi-pitantanan’ny EDBM, Randriamandranto Joël, fa “ao anatin’ity tatitra ity daholo ny valin’ireo fanontaniana na koa ny vaovao mahaliana ny mpandraharaha rehetra eto an-toerana na ny vahiny maniry hampiasa vola eto Madagasikara”.
Aseho amin’ny endrika antontanisa ny antontam-baovao tena manan-danja na misongadina sasany na koa amin’ny ankapobeny. Eo koa ny sehatra manan-danja na mahaliana amin’ny fandraharahana. Hita ao ny fanavaozana napetraky ny fanjakana amin’ny fandraraharana, na koa ny paikady hampiroboroboana ny fandraharahana eto Madagasikara.
Paikadin’ny fanjakana
Navoitran’ny minisitry ny Toekarena sy ny tetibola (MEF), Rabarinirinarison Rindra, ireo venti-kevitra lehibe ao anatin’ny Politika ankapoben’ny fanjakana (PGE) sy ny vina ho avy ho tanterahina. Toy ny fanamorana ny lafiny ara-ketra, ny sehatry ny fambolena sy ny jono hanatrarana ny fahavitan-tena ara-tsakafo, ary ny fizahantany sy ny fitrandrahana harena ambanin’ny tany, sns. Anisan’ny tanjona ny fifanakalozam-barotra malalaka (tsy andoavana haba) anaty tsenam-paritra, toy ny Sadc, ny Comesa, ny Zlecaf, sns.
Nijoro vavolombelona tamin’ireo mpanatrika ny mpandraharaha na orinasa tsy miankina vitsivitsy nizara ny fahombiazany sy ny tombony azo amin’ny fandraharahana eto Madagasikara. Toy, ny Rio Tinto QMM, ny Atlantic Group, ny Star, sns.
Njaka Andriantefiarinesy
Une forte délégation gouvernementale, dirigée par le Premier ministre Christian Ntsay, accompagné de 11 ministres, s’est rendue à Toliara hier, pour aller à la rencontre de toutes les parties prénantes du projet Base Toliara dont la reprise actée par l’Etat, a soulevé de vives contestations par une frange de la population.
La reprise effective de Base Toliara, ne peut pas se faire dans un climat de tension entre les parties pour et contre, imputée aux opposants au régime. De plus, toutes les conditions sont désormais réunies pour mettre ce projet sur les rails, au profit du développement tant attendu de la région Sud.
Mais depuis l’annonce de la reprise de Base Toliara, les politiques s’en mêlent et n’hésitent pas à exercer une manipulation manifeste sur les individus mal informés, sur les tenants et aboutissants de ce projet d’envergure. Il est temps de faire taire les polémiques, dissiper les doutes au sujet de Base Toliara et convaincre les parties prénantes scéptiques quant au bien- fondé de ce projet phare. C’est la raison pour laquelle, le gouvernement est allé à leur rencontre.
Le Premier ministre Christian Ntsay a soutenu que « le projet Base Toliara offre une opportunité de développement économique à la région Atsimo Andrefana ». Et il n’a pas manqué de le rappeler hier à Toliara. Mais pour y parvenir, les notables, la population, les partis politiques, les civils et militaires, doivent se mettre au diapason et à l’unisson, à travers un dialogue constructif.
« Le gouvernement a toujours priorisé l’industrie. Et les ressources minières sont les principales richesses de l’Atsimo Andrefana », a indiqué Christian Ntsay. D’après lui, le projet Base Toliara est un puissant vecteur de développement en faveur de l’Atsimo Andrefana et que le chef de l’Etat a tout mis en œuvre pour sa concrétisation. « c’est toute la région qui en tire un profit, pas suelement les bailleurs», a-t-il affirmé.
Parmi les membres du gouvernement présents à Toliara, le ministre de la Justice, celui des Forces armées, le ministre de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire, celui de l’Environnement.
Dialogue concluant
A cet effet, le dialogue mené qui s’avère concluant, a intégré tous les protagonistes de la crise, notamment des civils et militaires, des autorités religieuses et traditionnelles, des techniciens de la Base Toliara, des représentants des partis politiques pro et contre le projet, ainsi que des représentants de différentes associations.
« Nous sommes à l’écoute de chaque partie et avons pu expliquer les retombées du projet », a fait savoir Christian Ntsay qui reste confiant quant au succès du projet.
« Les travaux reprennent au sein de la Base et les responsables se disent prêts à étudier toutes les éventualités. D’ailleurs, ils sont déjà à pied d’œuvre pour résoudre les problèmes mineurs », a-t-il conclu.
T.N
Nilaza i Nary, mpivarotra kiraro lamaody iray eny Analakely, fa ny vehivavy no tena betsaka mividy entana eo aminy. Raha ny fanazavany ihany, maro ireo vehivavy manao varotra an-tserasera, izany hoe, maka entana dia mivarotra sy maka tombony any amin’ny toerana ivarotany.
Nambaran’ity mpivarotra ity ihany fa rehefa mandeha tsara ny resaka sy ny fiaraha-miasa, tsy misy ny olana amin’ ny varotra an-tserasera toy ireny. Ankoatra ireo zatovovavy manao varotra any an-kafa, ahitana renim-pianakaviana ihany koa eny an-tsena. “Misy ihany koa ireo renim-pianakaviana mijery ny kiraro mety amin’ny zanany na ho an’ny vadiny ary amin’ny maha vehivavy azy moa, tsy maintsy ataony ny mahatsara ny ankohonany”, hoy i Nary.
Amin’ny maha tsena azy ihany, misy ihany ireo lehilahy sy zatovolahy mividy entana eo amin-dry zareo. “Ireo lehilahy mbola ao anatin’ny hatanorana no tena manjifa eto, saingy ankavitsiana ihany ny fahatongavan’izy ireo eto noho izy ireo mbola mianatra”, hoy hatrany ity lehilahy mpivarotra kiraro ity.
Krismasy vao misy tsena
Ny volana desambra amin’ ny andron’ny Krismasy no tena ahitana olona manjifa akanjo sy kiraro. “Rehefa Krismasy ihany no tena ahitana hoe mandeha ny tsena, fa ny ankoatra izay, tsy dia ahitana olona mividy kiraro izany”, raha ny tenin’i Nary. Nohamafisiny hatrany fa indraindray aza tsy maharaka ny fangalana ny entana ary tena ady sisika ny olona miantsena eny Analakely rehefa fetin’ny Kris-masy.
Miankina amin’ny kalitao
Matetika lafo sy tsy dia takatry ny maro ny vidin’ireo kiraro tena tsara kalitao. Saingy, miezaka ihany izahay mitady ilay entana tsara sy mety amin’ny rehetra. “Misy amin’ireo mpanjifa no matetika tezitra rehefa maheno ny vidin’ilay kiraro, ka lasa mandeha any amin’ny hafa nefa somary lafo ny tenisy amin’izao. Ireo tenisy mitondra ny marika Air Jordan sy ny Nike TN ary ny Air force no tena mandeha”, raha ny filazan’i Nary.
Mahavelona
Araka ny fanadihadiana natao, efa manambady i Nary ary manan-janaka telo mianadahy. Raha ny fanazavana nomeny, mahavelona tsara ihany ny asa toy izao saingy ankehitriny somary sarotra ny mahita tombony no ho ny teo aloha, efa betsaka ny mpivarotra kiraro amin’izao fotoana. “Tsy omena tsiny izy ireny, efa sarotra tanteraka ny fiainana, ka tsy afaka hanakana ny olona tsy hitady vola ny tenako”.
Nanentana ny tanora hiezaka sy hanao izay fomba tsara rehetra ahazoana vola moa i Nary, ary nanamafy fa tsy tokony hipetraka fotsiny ny tanora fa ilaina ny mitady asa sy ny manampy ny ray aman-dreny.
Fitia Randria
Hotanterahina ny 28 avrily ka hatramin’ny 10 mey ny « Mission économique et commerciale au Canada » (MECC) andiany fahenina. Hetsika karakarain’ny Chambre de commerce et de coopération Canada-Madagascar (Can-Cham).
« Tanjona ny hampiroborobo ny fiaraha-miasan’ny sehatra tsy miankina amin’ireo teratany kanadianina. Hampahafantatra ihany koa ny vokatra sy ny fahaiza-manaon’ny Malagasy ary hanamafy ny fifanankalozana ara-borotra lovainjafy eo amin’ny firenena roa tonta », hoy ny filohan’ny Can-Cham, Ratovomanana Ando Lalaina. Hisy paikady hapetraka hiatrehana ny hetsika hanamafisana ny fiaraha-miasa, hisy koa ny fampiofanana ireo Malagasy mpandraharaha hitrandraka ny tsena any an-toerana.
Mahatratra 11 tapitrisa dolara ny vola azo tamin’ireo hetsika dimy MECC voalohany. “Kendrena ny hampitomboana avo roa heny ny vokatra amin’ity taona ity », hoy hatrany ny fanazavana voaray.
Mahasarika ny kanadianina ny vokatra malagasy ary mila hampahafantarina azy ireo ny tolotra sy loharanon-karena misy eto Madagasikara. « Miisa 13 ny orinasa malagasy handray anjara
amin’ny hetsika. Ao ireo mandraharaha ny sehatry ny fambolena, ny fizahantany, ny haitao ara-kajy mirindra, ny fanabeazana ary ny fitantanana mpiasa », hoy kosa ny tale mpanatanteraky ny Can-Cham, Rabenivo Elodie. Marihina fa handalo ao Toronto, Ottawa, Drummondvill, Victoriaville, Shawinigan ary ao Nouveau – BrunsWick ny MECC 2025.
Henintsoa
Notsidihina ny ampahan-dalana RN 5 eo anelanelan’Antalaha sy Marofinaritra. Nanatanteraka izany ny ekipan’ny minisiteran’ny Asa vaventy, ahafahana mijery ny fanatanterahana ny « Lalan’ny masoandro », vinan’ny filoham-pirenena. Mirefy 2 000 km ity lalana ity, mampitohy ny any avaratra hatrany atsimon’i Madagasikara.
Mitotaly 159 000 ireo mpandeha fiaramadina nandritra ny roa volana voalohan’ny taona ka nandray ny sidina iraisam-pirenena ny 48% ny mpandeha. Nidina 25% ny salanisa azo tamin’ireo vanim-potoana ireo saingy nahafa-po raha oharina ny tamin’ny taona 2024. Na izany, manohy ny ezaka hanatsarana ny tolotra ataony ny Aviation civile de Madagascar.
Miisa 19 ny Faritra arovana (AP) any amin’ny faritra Diana. Natao ny 8 avrily teo ny atrikasa fakan-kevitra hanatsarana ny torolalana fitantanana ny faritra voaaro. Nandray anjara tao ny Vovonana ho an’ny mpitantana ny Faritra arovana (PFGAP) sy ny tetikasa PA CIWT, eo ambany fiahian’ny minisitera Medd.
Manampy amin’ny fanomezana toky momba ny kalitao, ny fiarovana ny tolotra, ny mponina, ary ny fampiroboroboana ny harena ifotony ny fenitra amin’ny vokatra iray. Nisy ny atrikasa natao hanamafisana ny fahaiza-manaon’ireo mpisehatra hanatsarana izany. Hatreto, miisa 2 171 ireo fenitra hifanarahana sy eken’ ny firenena afrikanina mahakasika vokatra maro.
Nihaona tamin’ny mpikambana ao anatin’ny Antenimieran’ny Varotra sy ny indostria (CCI) Toliara ny orinasa Base Toliara, tamin’ny fiandohan’ity herinandro ity. Naneho ny fahavononany hiara-kiasa akaiky amin’ny Base Toliara ny mpandraharaha any an-toerana. Nohazavain’ny tomponandraikitry ny orinasa ny Drafitrasam-pampandrosoana entiny any amin’ireo kaominina voakasika.
Notsipihin’ny Talen’ny fifandraisana ivelany, Base Toliara, Mahafaritsy Samuel, fa “fitrandrahana harena ambanin’ny tany vaventy voalohany any Atsimo Andrefana ny Base, hitondra tombontsoa maro ho an’i Toliara. Hajaina ny lalàna, ny tontolo iainana ary ny vakoka ara-kolontsaina any an-toerana. Tsy afaka mandeha irery ny orinasa, fa tsy maintsy miara-miasa entina hampandrosoana ny faritra. Mpikambana ao anatin’ny filankevi-pitantanan’ny Antenimieran’ny harena an-kibon’ ny tany, ny Biraon’ny kadasitra ambanin’ny tany (BCMM) ary ny Antenimieran’ny Varotra ny Base Toliara ».
Nilaza ny filohan’ny CCI Atsimo-Andrefana, Vahinintsoa Alain, fa « tena nazava sady nahafa-po ny vaovao nifampizarana. Nampihetsika ny finiavana ho an’ny mpandraharaha miisa 35 ao anatin’ ny CCI Toliara ny fifanakalozan-kevitra, ary vonona ho eo anilan’ny Base ny rehetra hampiroboroboana ny toekarena aty Toliara. Marihina fa hany orinasa mihary ambanin’ny tany mangataka fiaraha-miasa amin’ny CCI Atsimo Andrefana ny Base. Entanina ny hafa mba hanao toa azy ».
Njaka A.
Manomana tolotra maromaro amin’ny televizionina ny Startimes, amin’izao antomotra ny fetin’ny Paka izao. Nohazavain’ireo tomponandraikitry ny serasera ao amin’ny orinasa, fa hisitraka ny tolotra ahazoana ny « bouquets supérieurs Classic sy Super, mitentina 50 000 Ar ny mpanjifa, raha manampy 5 000 Ar amin’ny bouquets Basis sy Smart andoavana 28 000 Ar isam-bolana. Faharoa, misitraka avy hatrany ny bouquets Classic sy Super ny mpanjifa raha handoa sarany roa volana amin’ny « Basic sy Super ». Fahatelo,
hahazo 10 andro fanampiny ny mpanjifa efa mampiasa ny Classic na Super.
Ankoatra izany, hisy televizionina malagasy telo vaovao homen’ny Startimes ny mpanjifa, ny MaTV, ny FreeTV ary ny GTV. Hisy koa ny famoahana fandaharana andian-tantara horonantsary (séries) miisa efatra vaovao Novelas (Turques, philippines, thailandaises) adika amin’ny teny malagasy, hita amin’ny televizionina Gasystar sy UPTV. Iarahan’ny Startimes miasa amin’ny trano mpamokatra matihanina eto Madagasikara ireo.
Njaka A.
La taxation américaine de 47% entre en vigueur dans 90 jours indique le rapport du conseil des ministres de mercredi. Les autorités malagasy multiplient les réunions avec la partie américaine. Parallèlement, les responsables et opérateurs issus de divers secteurs économiques nationaux se succèdent pour exprimer leurs inquiétudes.
“L’augmentation significative des droits de douane (47%) rendra les produits malgaches beaucoup plus chers pour les consommateurs et les entreprises américains. Cela pourrait entraîner une réduction de la compétitivité des produits venant de Madagascar et, à terme, de convaincre les clients américains à se tourner vers des alternatives moins coûteuses provenant d’autres pays, ou alors de producteurs locaux. En conséquence, les exportations de Madagascar vers les Etats-Unis risquent de diminuer fortement, ce qui affecterait directement les secteurs économiques les plus exposés, comme l’agriculture (notamment dans les filières vanille et café), les produits textiles et le secteur minier” explique, Andriatahina Rakotoarisoa, économiste.
“La situation se présente mal », regrette Georges Geeraerts, président du Groupement des exportateurs de vanille de Madagascar (GEVM). « Même si les Etats-Unis ne représentent que 15% de l’exportation de Madagascar, dans ces 15%, il y a la vanille dont 70% de la production partent vers le marché américain”, explicite-t-il.
Le président du GEVM craint donc une perte de compétitivité de la vanille de Madagascar. “Nous vendons la plus grosse quantité de vanille et nous avons des concurrents qui, ensemble, seront capables de répondre à la moitié de cette demande. Avec un stock à l’extérieur qui est assez important, il pourrait y avoir une réticence à acheter à Madagascar avec cette situation de frais supplémentaires”, poursuit-il, avant d’ajouter que “Les produits malagasy ne seront plus compétitifs étant donné que d’autres pays producteur de vanille sont taxés à 10% seulement”.
D’après les données, Madagascar a exporté 823 tonnes de vanille vers les Etats-Unis en 2022. Cette quantité a été de 434 tonnes en 2023, pour passer à 1.278 tonnes en 2024, sachant qu’en 2024, les Etats-Unis ont importé au total 2.600 tonnes de vanille.
Les clients américains qui se fournissent à Madagascar sont des industriels. Ce sont généralement des professionnels des arômes. D’après les précisions, les vanilles exportées vers les Etats-Unis sont destinées à l’extraction. Cela veut dire que les vanilles sont exportées sans la moindre transformation. Quand on évoque les éventuelles solutions : “Il va falloir être inventif et peut-être explorer de nouveaux marchés émergent” ajoute Georges Geeraerts,
“Il ne faut pas oublier que Madagascar produit la plupart des besoins en vanille dans le monde. Ce qui nous place en position de force”, rappelle pour sa part Lainkana Zafivanona Ernest, directeur général de la douane.
D’après Georges Geeraerts, l’une des solutions envisagées serait également de passer un peu plus par l’Europe. D’ailleurs, le Conseil National Vanille se réunit ce jour. D’autres acteurs de la filière vanille évoquent la transformation sur place même si force est de constater que cela ne sera pas pour tout de suite, puisque les industriels à Madagascar sont toujours confrontés à certains problèmes, pour ne citer que le coût élevé de la production sur place, ou encore le mauvais état des infrastructures. Certains envisagent de faire transformer la vanille brute en provenance de Madagascar dans des pays où la fiscalité est plus avantageuse, afin de l’exporter ensuite vers les Etats-Unis pour en tirer une marge, même minime. Mais dans tous les cas, globalement, “cette taxation pourrait diminuer les parts de marché des produits malgaches aux États-Unis”, note Andriatahina Rakotoarisoa.
Impact sur l’ensemble des exportateurs
L’économiste souligne que, d’une manière générale, les petites et moyennes entreprises (PME) malgaches risquent de subir un impact majeur de cette taxation. Selon lui, l’augmentation des coûts d’exportation, à travers les taxes et frais supplémentaires, rendrait difficile, pour beaucoup de PME, le maintien de leurs marges bénéficiaires, voire leur compétitivité sur le marché. Il a ajouté que certaines d’entre elles, notamment celles ne disposant pas des ressources financières ou logistiques suffisantes pour absorber ces nouveaux coûts, pourraient être contraintes de cesser leurs exportations vers les Etats-Unis.
Il précise par ailleurs que les grandes entreprises, ayant plus de ressources et des réseaux de distribution plus solides, auront probablement plus de facilité à absorber ces nouvelles taxes ou à les répercuter sur leurs prix. “Mais pour les petites entreprises, cela représente un défi considérable. Certaines pourraient également chercher de nouveaux marchés pour compenser la perte de compétitivité sur le marché américain”, ajoute-t-il.
Quelles stratégies pour contourner ou alléger ces barrières tarifaires ?
Selon Andriatahina Rakotoarisoa, plusieurs stratégies peuvent être envisagées par le gouvernement malgache et les acteurs économiques pour atténuer l’impact des nouvelles taxes imposées par les Etats-Unis. Il considère que la diversification des marchés d’exportation constitue une piste essentielle. Le pays gagnerait, selon lui, à réduire sa dépendance au marché américain en encourageant les exportateurs à se tourner vers d’autres zones, notamment l’Afrique, l’Asie ou l’Europe, où les droits de douane sont souvent moins élevés, voire inexistants.
Parallèlement, il insiste sur la nécessité de renforcer la compétitivité locale. Pour y parvenir, il préconise des investissements ciblés dans l’amélioration de la qualité des produits, la modernisation des infrastructures, ainsi que l’optimisation des processus de production. Ces efforts contribueraient à réduire les coûts de fabrication et à maintenir la compétitivité des exportateurs malgaches, malgré les nouvelles barrières tarifaires.
Il suggère également que Madagascar cherche à renégocier ses accords commerciaux avec les Etats-Unis, en mettant en avant les avantages d’un partenariat plus équilibré. Et d’évoquer notamment l’opportunité d’explorer des dispositifs préférentiels comme l’African Growth and Opportunity Act (AGOA), tout en précisant que cette initiative ne couvre peut-être pas les produits les plus touchés par la taxation.
L’économiste insiste aussi sur la nécessité d’un appui renforcé aux PME, avec la mise en place de dispositifs d’aide financière, de subventions ciblées ou encore de crédits d’impôt pour aider ces entreprises à absorber le choc, tout en soulignant l’importance de formations spécifiques pour renforcer leur compétitivité à l’international.
Enfin, Andriatahina Rakotoarisoa met en avant le rôle de l’innovation et la montée en gamme des chaînes de valeur. Il considère que les produits malgaches gagneraient à se positionner sur des segments de niche, notamment le bio, l’équitable ou de qualité supérieure afin de mieux répondre aux attentes du marché américain.
Tiana Ramanoelina
“Si l’on n’arrive pas à trouver une solution, les produits les plus impactés seront le textile et la vanille”, alerte le DG de la douane à l’issue d’une réunion d’information de l’autorité malagasy avec les responsables américains mardi dernier.
En effet, cette nouvelle taxation arrive alors que la renégociation de l’AGOA est toujours en cours.
A Madagascar, on recense 53 entreprises franches qui exportent aux Etats-Unis. Le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP) rassemble 110 entreprises franches dont la plupart œuvre dans le textile. D’après Rindra Lova Ny Aina Andriamahefa, directeur exécutif du GEFP, 60.000 emplois risquent d’être touchés par cette taxation américaine, alors que la filière textile du GEFP compte entre 85.000 à 90.000 emplois directs.
Le pays exporte essentiellement du textile vers les Etats-Unis, l’Afrique du Sud et en Europe, notamment la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne. Ces produits occupent une partie non négligeable sous l’AGOA. Selon les chiffres communiqués par le Comité Interministériel AGOA, les exportations de Madagascar n’ont cessé de croître depuis la crise du Covid-19, sauf en 2023 où une baisse de 18% a été enregistrée et durant laquelle la valeur des exportations sous AGOA s’élevait à 201 millions de dollars. En début de l’année 2024, la filière avait affaire à une exportation d’une valeur de 28 millions de dollars au mois de janvier contre 15 millions de dollars en 2023.
Premiers impacts
“Nous avons besoin de précisions techniques. A l’heure actuelle, il y a des conteneurs qui sont en route vers les Etats-Unis. On se pose des questions si la taxe de 47% est déjà applicable sur ces produits”, s’interroge quant à elle Béatrice Chan Ching Yiu, présidente du GEFP. Mais quoi qu’il en soit, cette taxe ne sera pas supportable d’après ce responsable et ni les entreprises, ni les clients ne s’y attendaient. D’après toujours ses dires, les contrats avec les clients et les prix ont déjà été négociés en 2024 et ce, alors même qu’“Il y a très peu de marge dans le textile”. “Afin de minimiser les impacts pour eux, des clients ont déjà décommandé et envisagent de se tourner vers d’autres fournisseurs plus intéressants pour eux. D’autres diminuent la quantité de leur commande, tandis que certains nous ont demandé de différer les commandes. Ils espèrent surtout que des solutions émergeront entre-temps”, poursuit la présidente du GEFP. Pour ce groupement, le plus important est de maintenir les emplois. “Nous avons déjà connu l’épisode Covid. Même si, aujourd’hui, le risque et le contexte sont différents, les chômages techniques et licenciements ne sont pas à écarter et, d’ores et déjà, les entreprises concernées ont déjà suspendu les recrutements pour l’instant”, souligne Béatrice Chan Ching Yiu.
D’après les explications du DG de la douane, la valeur des exportations effectuées par Madagascar vers les Etats-Unis représente une valeur de 733 millions de dollars. A l’inverse, les produits en provenance des Etats-Unis qui entrent à Madagascar représentent une valeur de 53 millions de dollars. Il y a donc un déficit de 678 millions de dollars.
Madagascar importe principalement du gaz (environ 18%), des véhicules, des équipements ainsi que quelques matières premières. De son côté, la Grande île exporte vers les Etats-Unis des produits textiles (environ 56%), de la vanille, des huiles essentielles, du chocolat et des produits miniers (environ 30%) d’après toujours le numéro un de la douane. “S’ouvrir à d’autres marchés est toujours opportun. Quand un pays fait face à un déficit commercial, il faut prendre en compte plusieurs paramètres, dans les négociations, comme le tarif, par exemple (…). L’Union européenne qui est notre premier partenaire commerciale, dispose d’accords de facilitations des échanges avec l’Afrique, Caraïbes, Pacifique. Ces accords facilitent les échanges en exemptant de taxe les produits. Il est tout à fait envisageable de faire pareil avec les Etats-Unis qui est notre deuxième partenaire commercial”, relève le DG de la douane.
Effectivement, l’Union européenne demeure le premier partenaire commercial de Madagascar. En 2023, près de 30% des exportations malgaches étaient destinés à l’Union européenne et, en valeur, celles-ci ont atteint près de 50 milliards d’ariary, soit l’équivalent de 1 milliard d’euros. Cette dynamique commerciale s’appuie en grande partie sur l’Accord de Partenariat Économique (APE), en vigueur depuis 2012, ainsi que sur l’initiative européenne “Tout sauf les armes”, qui permettent à Madagascar d’exporter sans droits de douane ni quotas vers le marché européen. Les exportations malgaches vers l’Europe couvrent une large gamme de produits : le textile représente 30%, suivi de produits agricoles variés (29,5%), de produits industriels diversifiés (25%) et de produits halieutiques (15%). En outre, le nickel connaît également une croissance soutenue sur les marchés européens.
Tiana Ramanoelina