Les feux de brousse et de forêt sont l’un des fléaux qui ravagent Madagascar. Chaque année, des milliers d’hectares de forêts partent en fumée. Cette année n’a pas fait exception : Le parc national de Ranoma­fana a été la proie des flammes. Un millier de personnes ont uni leur force pour maîtriser le feu.
Mais Madagascar n’est pas un cas isolé. La preuve, actuellement, la Californie (USA) et plus précisément la ville de Los Angeles, est en lutte contre un très fort incendie. On y déplore beaucoup de pertes. De grands noms du cinéma hollywoodien y ont vu leur demeure brulée par les flammes.
On pourra citer, entre autres, Tom Hanks, Anthony Hop­kins, Ben Affleck… Même d’autres célébrités non moins connues ont perdu leur maison tel que Patrick Bruel, Paris Hilton, Laeticia Hallyday… Même l’enseigne «Hollywood», symbole de la Cité des Anges, a été la proie des flammes.
Si le feu est à l’origine de beaucoup de désas­tres, il ne faut tout de même pas oublier que la maîtrise du feu a été une étape importante dans l’évolution humaine. Le feu éclaire et prolonge la lumière. Il permet de se réchauffer et ainsi de conquérir des espaces dans des zones plus froides.
Autre grand avantage de la maîtrise du feu : Il protège l’homme contre les prédateurs de toutes sortes et enfin, il a un réel intérêt pour l’alimentation humaine. Au­trement dit, sans la maîtrise du feu, les hommes n’auront pas évolué. C’est donc un mal nécessaire.
Au même titre que le feu, l’eau est également précieuse pour l’homme. Sans eau, il n’y a pas de vie. Même le corps de l’homme est composé, pour sa plus grande partie d’eau. Mais comme le feu, c’est également un fléau. Cela a commencé avec le déluge.
L’eau, tout comme le feu, apporte également son lot de désastres dans la vie des hommes. Cela peut arriver sous diverses appellations : cyclone, tempête, ouragan, typhon… Et les inondations qu’ils entraînent ne sont que le parachèvement de ces phénomènes naturels.
Et alors qu’on lutte encore contre le feu dans certaines régions de Ma­dagascar, dans d’autres on est en train de se préparer contre les méfaits de l’eau par le probable passage de la tempête tropicale Dikeledi. Beau­coup craignent qu’elle ne cause sur la partie Nord-est du pays les mêmes dégâts que Chi­do à Mayotte.
Comme on peut le voir, bien que le feu
soit considéré comme étant l’ennemi de l’eau, ils peuvent frapper en même temps. Et il est bien dommage que l’homme ne soit pas toujours capable de totalement maîtriser ces éléments de la nature. Bien évidemment, il a toujours cherché à le faire sans y parvenir jusqu’à maintenant. Mais qui sait s’il y arrivera un de ces jours ?

Aimé Andrianina

Lors du premier conseil des ministres de cette année, le président Andry Rajoelina et le ministre des Travaux publics, Richard Rafidison ont chacun souligné l’importance de la «Route du So­leil», longue de 2.000 km reliant une multitude de régions et de villes, partant du Sud d’Ambovombe jusqu’au Nord du pays à Am­bilobe.
Autrement dit, cette Route du Soleil s’avère être la voie vers le développement, en faveur de l’économie, des échanges commerciaux et même du niveau de vie de la population.
«La RN13 reliant Taola­gnaro et Ambovombe, la RN12A reliant Taolagnaro à Vangaindrano en passant par Ebakika, Somisika et Masianaka, le tronçon routier de la RN2 entre Rano­mafana Est et Toamasina,
ou encore la RNS5 reliant Soanierana-Ivongo et Vahi­be, sont inclus dans la Route du Soleil», a souligné le ministre Richard Rafidison.
A noter que les travaux de réhabilitation de la RNS5 A reliant Ambilobe et Vo­hémar et ceux de la RNS12 entre Manakara et Irondro, ont été achevés et inaugurés en 2021 et 2022.
«Ce projet Route du Soleil ouvrira une nouvelle voie de production dans les régions de l’Est, productrices de sucre», a affirmé le président de la République.
A ce sujet, il a été rapporté que les besoins en sucre des Malgaches atteignent jusqu’à 190.000 tonnes par an, alors que la production actuelle se situe seulement à 90.000 tonnes ce qui fait un gap de 100.000 tonnes. «Il faut prioriser la production locale pour remédier à cela», a spécifié Andry Rajoelina.

Jean Riana

Les perspectives s’annoncent prometteuses pour l’or. Selon les dernières prévisions de Goldman Sachs, le prix de l’once d’or pourrait atteindre 2.900 dollars en 2025, contre une estimation précédente de 2.700 dollars. Cette révision s’appuie sur plusieurs facteurs, no­tamment l’augmentation des achats des banques centrales, la hausse des flux vers les ETF (fonds négociés en bourse) et les réductions des taux d’intérêt en Occident et en Chine.
Cette année, l’or a déjà enregistré une progression notable de 25% depuis le début du mois, atteignant un record historique de 2.685 dollars l’once en septembre 2024. Cette dynamique haussière, malgré des conjonctures économiques internationales complexes, pourrait bénéficier aux acteurs malgaches de la filière or.
En effet, les exportateurs malgaches qui ont repris leurs activités cette année, voient une occasion unique de tirer parti de ces cours avantageux pour renforcer leur position sur le marché international. Les spécialistes soulignent que cette hausse est également une opportunité de dynamiser la filière aurifère à Madagascar, un secteur stratégique pour l’économie du pays.
Alors que le métal jaune continue de s’imposer comme une valeur refuge face à l’incertitude mondiale, Madagascar pourrait s’ériger en acteur de taille sur ce marché en pleine expansion.

Arh.

Madagascar a accueilli 308.275 visiteurs internationaux incluant des croisiéristes en 2024, rapporte le ministre du Tourisme et de l’artisanat. 254.137 arrivées ont été enregistrées au niveau des aéroports et 54.138 au niveau des ports, dont principalement des croisiéristes.
Le secteur tourisme affiche un dynamisme encourageant avec 587 autorisations d’ouverture délivrées, 2.778 emplois directs créés, 8.950 offres en couverts et chambres.
Outre le tourisme, l’artisanat se distingue également comme un moteur économique, grâce à l’exportation dont la valeur atteint 31.948.091,36 euros. Les filières dominantes sont les fibres végétales (58%), les pierres et les bijouteries (33%), le textile et l’habillement (4%) ainsi que les métaux et les travaux de métaux (4%). Les pays destinataires sont la France (34%), l’Espagne (23%) et l’Italie (4%).
L’année 2025 s’annonce encore plus prometteuse avec des meileures perspectives comme l’amélioration et le renforcement des infrastructures essentielles. Selon le ministre de l’Economie et des finances, le tourisme et la restauration devraient contribuer à hauteur de 14,9% du PIB national, devenant ainsi le principal moteur économique parmi les autres secteurs.

Jean Riana

Nisehoana doro tanety tao Ampitsatohana, Andriantsihy, Analambehivavy sy Antani­mihetry fokontany Andrano­vory, kaominina ambani­vohitr’Ambositra II, afakomaly maraina. Nidina haingana teny an-toerana namono ny afo nanampy ny fokonolona ny zandary ao amin’ny vondron-tobim-pileovan’ny zandarimaria Ambositra niaraka tamin’ny ekipan’ny Sampan­draharaham-paritra misahana ny tontolo iainana. Tomba­nana ho 10 ha ny velaran-tany may, nahitana kininina, mimoza ary bozaka. Voafehy tanteraka ny afo tamin’ny 5 ora hariva tamin’io fotoana io. Nisy ny fanentanana natao tamin’ireo fokonolona tonga teny an-toerana mba hiaro ny tontolo iainana. Tsy mbola fantatra kosa ny tompon’antoka tamin’izao raharaha izao. Misokatra, araka izany, ny fanadihadiana momba izao fanimbana sy fandrimpahana ny tontolo iainana izao. Ny sampandraharam-paritra misahana ny tontolo iainana miaraka amin’ny tobim-paritry ny zandarimaria ao Ambositra no manao ny fanadihadiana izany. Na eo aza ny ezaka ataon’ny fanjakana amin’ny fitandroana ny tontolo iainana. Tsikaritra tato ho ato fa mirongatra izaitsizy ny fandripahana ala amin’ny alalan’ny fandorana sy ny fanapahana izany. Samy mizaka ny vokatr’izany avokoa anefa ny tsirairay ka anisan’izany izao tsy firotsahan’ny orana izao.

Jean Claude

Nirefotra indray ny basy tao Tanambao Verrerie Amparangodorao Parisela 21/71, ny talata alina teo.

Tsy lavitry ny toeram-pitsaboana iray no nitrangan’izany. Raha ny angom-baovao voaray teo anivon’ny polisy, tovolahy iray voalaza fa jiolahy saika hamaky trano ity maty voatifitra ity. Nikasa handositra izy ka voatery tsy maintsy nitifitra ny polisy. Vokany, maty tsy tra-drano ilay jiolahy. Naterina ao amin’ny Tranom-patin’ny Hopitalibe Toamasina ny vatana mangatsiakany. Nitondra fanamarihana kosa anefa, tetsy ankilany, ireo olona mahafantatra ity voalaza fa jiolahy ity. Mpitondra posy no asany ka haka ny posiny vao maraina io tovolahy io. Somary tsy nahafaly ny fokonolona ny zava-niseho manoloana ny trangana asan-jiolahy mitranga ao Toamasina. Nilaza ireo fokonolona fa tsy nanana basy izy kanefa maty voatifitra. Ireo jiolahy tena mpanao fanafihana mitam-piadiana anefa tsy tifirin’ny polisy, araka ny alahelon’ireo olona sasany nahita ny zava-misy marina tao an-toerana. Andrasana, araka izany, ny fanazavana avy amin’ny polisim-pirenena amin’ny maha jiolahy ity tovolahy maty voatifitra ity. Miandry ny tohin’ny raharaha ny fianakaviany.

Sajo

Fantatra ny firafitr’ireo ekipa malagasy roa hiatrika ny Passion Pétanque Française (PPF 2025). Hia­raka ry Tselonina sy Racle ary Nanou. Hitambatra iray kosa i Baloty sy i Tianakely ary i Zigle. Fifaninanana izay hatao ao Aix-en-Provence France ny 15 sy 16 febroary ho avy izao.

Ho fanomanan’ny Barea ny «Chan 2025», taranja baolina kitra, hisy lalao fitsapana roa hataony. Voalohany, ny lalao hihaonana amin’ny ekipa voafantin’i Matsiatra Ambony, hatao ny alahady 12 janoary izao, ao Fianarantsoa. Ny fihaonana faharoa, hidona amin’ny ekipan’i Vatovavy Fitovinany, hotanterahina any Manakara ny sabotsy 18 janoary 2025 ho avy izao.

Maro ireo mpilalao baolina kitra malagasy atsy La Réunion no niova klioba hilalaovana. Anisan’izany,
i Tsito izay nifindra lasy ao amin’ny JS ST Pierroise rehefa nilalao tao amin’ny ST Pauloise. Toy izany koa i Bourahim lasa ao amin’ny Cigognes raha tany amin’ny ST Pauloise teo aloha ary i Baggio lasa ao amin’ny AS Excelsior.

Hanomboka ny talata 14 janoary ho avy izao ny fiadiana ny ho tompondaka maneran-tany, taranja handball, sokajy lehilahy. Fihaonana hatao any Croatie sy Danemark ary Norvège. Iray vondrona amin’i Croatie, i Egypte, i Tunisie ary i Algerie miaraka amin’ny Dane­mark sy Italie. I Guinée kosa miray vondrona amin’i Hongrie.

Miavaka ny fiadiana ny ho tompondakan’i Afrika, taranja baolina ho an’ny ekipam-pirenena “Chan 2025”, amin’ity. Nam­pitomboin’ny kaonfederasiona afrikanina baolina kitra (Caf) hatrany amin’ny 75% ny lelavola ho azon’ny ekipa tompon­daka, ka hitontaly 10, 4 tapitrisa dolara ny “prize money”, ho an’ity andiany ity.
Hahazo 3, 5 tapitrisa dolara ny ekipa tompondaka. Nam­baran’i Patrice Motsepe, filohan’ny Caf fa mba hanomezan-danja ny fifaninanana izay ao anatin’ny fampiroboroboana ny baolina kitra sy ny mpilalao ato amin’ny kaontinanta afrika­nina ny anton’izany.
Raha tsiahivina, nandritra ny Chan farany natao tany Al­gerie, nahazo 2 tapitrisa dolara, ny Liona-n’i Teranga Senegal izay tompondaka. Samy nitondra 400 000 dolara avy kosa ireo tonga teo amin’ny ampahefa-dalana raha 500 000 dolara
na 2, 2 lavitrisa Ar, ny an’ireo ekipa efatra tonga teo amin’ny manasa-dalana ka anisan’izany ny Barea de Madagascar izay nandrombaka ny medaly alimo. Tsy mbola nanome ny an-tsipiriany amin’ny fitsinjarana ho azon’ny ekipa mandray anjara amin’ity “Chan 2025” ity ny CAF.

Tompondaka

Hampiantrano ny andiany faha-29 amin’ny fiadiana ny ho tompondakan’ny ranomasimbe Indianina, ho an’ny faritra faha-7 (CC Z.7) taranja volley-ball, lahy sy vavy, i Maurice. Fifaninanana ho an’ny ekipa tompondaka lahy sy vavy, sokajy «sénior». Hotante­ra­hina ny 22 febroary ka hatramin’ny 1 marsa ho avy izao izany fifaninanana izany. Raha tsiahivina, tokony handray ity andiany ity i Seychelles saingy niala an-daharana ry zareo. Araka izany, manomana fatratra ireo kianja handraisana ny lalao sy ny fanaovana fanazarantena amin’izao fotoana izao ry zareo maorisianina.
Ankoatra ny kianja mitafo Pandit Sahadeo ao Vacoas, hanaovana ny fifaninanana ihany koa ny ao Quorum, Rose-Hill. Toy izany koa ny ao Navin Soonarane ary ny James Burty David ao Curepipe.
Ekipa roa, lahy sy vavy, no afaka mandray anjara amin’ity fiadiana ny ho tompondakan’ ny ranomasimbe Indianina ity. I Maurice mpampiantrano no hany nekena hanana ekipa
4 lahy sy 4 vavy. Handrasana any an-toerana ireo firenena hifaninana manomboka ny 19 febroary izay handraisana an-tanana azy ireo.
Mitodika amin’ny Federa­siona malagasin’ny volley-ball indray izany ny mason’ny rehetra amin’ity fifaninanana ity. Andrasana ny fahavononan’ ireo ekipa voakasika amin’ity an­diany hatao atsy Maurice ity.

Tompondaka

Norobain’ny jiolahy nanao taingin-droa tamin’ny moto ny ramatoa iray ka lasa ny vola
3 tapitrisa Ar tao Morarano, Toamasina, omaly. Hamonjy toeram-piasana, nosakanan’ ireo roa lahy io renim-pianakaviana io. Nambanana tamin’ny basy avy hatrany izy, araka ny fitantaran’ny nanatri-maso. Nitohaka tao an-damosiny, raiki-tahotra ilay lasibatra ka nanome ny poketra nisy ny vola teny aminy. Nirifatra nandositra tamin’ny moto ireo roa lahy. Niantso vonjy tamin’ny manodidina ilay niharan’ny fandrobana saingy efa tsy tazana intsony ireo roa lahy naka ny vola. Nisy nahazo sary ny fihetsik’ireo jiolahy ireo saingy tsy afaka nanao na inona na inona ny manodidina noho ny tahotry ny fisian’ny fitaovam-piadiana.
Tokantrano maromaro lasibatra

Niverina nandroba tao Mangarano, parisela 11/46 ny jiolahy miisa enina nitam-piadiana, ny 7 janoary teo. Niditra tao amin’ny toerana misy tanàna maromaro tao amin’io faritra io, nasesin’ireo olon-dratsy ny tokantrano, tamin’ny 2 ora sy sasany maraina. Nifindra tokantrano hafa isaky ny nahazo ireo mpandroba. Notohanany tamin’ny hazo sy biriky avokoa ny varavaran’ ireo trano avy norobainy. Noka­sain’ireo jiolahy hatao takalonaina ny ankizy iray tao amin’ ny tokantrano lasibatra saingy tsy tontosa izany. Efa tafaporitsaka avokoa ireo nahavanon-doza vao nigadona tao an-toerana ny mpitandro filaminana. Mandry tsy lavo loha ny mponina ao Toamasina manoloana ny tranga tsy fandriampahelamena miseo lany. Miantso ny tomponandraikitra hijery ifotony sy hanamafy ny ady amin’ny famongorana ireo jiolahy ao an-toerana ny mponina.

Sajo

Comme l’année dernière, le regroupement des présélectionnés de l’équipe nationale de karaté est au programme en chaque début du mois. Et la ligue d’Analamanga accueille ce premier rassemblement à partir de ce jour, pour une durée de quatre jours, à l’Académie nationale des sports (ANS). A cette occasion, 121 combattants allant des cadets, passant par les juniors, jusqu’aux seniors venant des différentes ligues régionales sont présents à Ampefiloha.

D’après le directeur technique national, sensei Christian Rajaonarison, « il s’agit des trois meilleurs combattants en kata et en combat par catégories lors des championnats de Madagascar, disputés en octobre à Toliara ».

Le programme est chargé sous la houlette du président de la commission technique, Georges Hafizou, et du DTN. Un combat clôturera le rassemblement ce dimanche. Il s’agit du premier regroupement des équipes nationales avant la compétition statutaire qu’est le Challenge de Boeny, du 17 au 20 avril à Mahajanga. Les benjamins et les minimes ne sont pas en reste, car ils entreront à leur tour en regroupement pendant les grandes vacances.

Soafara Pharlin

Les Akomba U14 et U16 filles et garçons débuteront le championnat d’Afrique australe demain à Windhoek (Namibie). Un tournoi qualificatif pour les championnats d’Afrique U14 programmés à Nairobi (Kenya) du 24 février au 1er mars.

Déjà sur place, les protégés du coach Dîna Razafimahatratra ont effectué leur première séance d’entraînement, hier.
“Tout le monde est en pleine forme pour s’attaquer. Le moral des joueurs est au beau fixe. Nous avons hâte de commencer !”, a déclaré le coach.
Sur le sol namibien, les raquettes malgaches ont la grande ambition d’aller sur la plus haute marche du podium dans les trois catégories auxquelles elles participent. Avec les meilleurs joueurs locaux, Matei Ran­dria­nasolo et Onintsoa Ramanampanoharana chez les U14 filles, Soa Ainatia Andriamanirika chez les U16 filles, Ny Avo Razafindrazaka, Manou Randimbison et Sébastien Rakotondramboa chez les U14 garçons, la mission est possible. Autrement dit, les Malgaches espèrent faire mieux que lors des éditions précédentes.
En 2019, Madagascar finit première au classement général avec les deux médailles d’or obtenues par Toky Ranaivo et Randy Rakotoarilala en U16.
En 2023, Mirija Andrian­te­fihasina et Mitia Voavy ravissent également les deux titres en individuels en U14. Ils veulent rééditer l’exploit.

Soafara Pharlin

Le monde avance, c’est inéluctable. Cela se constate tous les jours à tous les ni­veaux. Beaucoup de pays, notamment africains, ne manquent pas de suivre le pas à cette avancée pour se développer. Et les ré­sultats ne se font pas attendre, en particulier au niveau de l’exploita­tion des sources d’éner­gie.
Chaque pays choisit la source d’énergie qui lui convient la plus. Si certains pays ont décidé d’exploiter les gisements d’énergie fossile qui existent sur leur territoire respectif, d’autres ont opté pour l’uranium. Tout dernièrement, le Sénégal et la Mauritanie ont commencé à exploiter du gaz offshore.
Pour le Sénégal en particulier, la production de pétrole et de gaz sera destinée à l’exportation et à la consommation domestique. Outre les importants revenus qui vont être tirés des hydrocarbures, il va sans dire que le Sénégal ne souffrira plus de la pénurie d’énergie pour le grand bonheur des ménages sénégalais.
Ces informations doivent interpeler les décideurs du pays qui est aujourd’hui, de plus en plus plongé dans les délestages. Madagascar est toujours obligés d’ex­ploiter ses forêts pour produire du charbon de bois pour les usages domestiques car le charbon reste toujours le principal source d’énergie pour les foyers malgaches.
Faudra-t-il attendre que les forêts soient toutes décimées pour qu’on se décide enfin à exploiter les produits fossiles qui existent dans le pays ? Ce ne sont pas les richesses naturelles de ce type qui manquent. L’existence de pétrole, de gaz, de l’huile lourde… a déjà été confirmée.
Toutes ces ressources peuvent être exploitées. Et si besoin est, on peut encore ajouter l’uranium. On se demande bien pourquoi toutes les explorations réalisées jusqu’à ce jour n’ont pas abouti à l’exploitation. On sait bien que le pays n’a pas les moyens à lui seul de financer l’exploitation de ces richesses.
On a toujours besoin de partenaires pour le faire. Mais pourquoi
les partenaires qui ont réalisé les travaux d’exploration n’ont-ils pas poursuivi leurs travaux jusqu’à l’exploitation ? Faut-il chercher d’autres partenaires quand ceux qui étaient sur place sont défaillants ?
C’est une question à laquelle le citoyen lambda ne pourra jamais donner une réponse. Toute décision de ce type se prend uniquement au niveau des très hautes sphères. Et cha­que décision est dictée par de nombreux facteurs qui peuvent être interdépendantes ou non.
Quoi qu’il en soit, ces pays ont trouvé des partenaires pour les accompagner. Il convient de remarquer que dans ce cas précis, ces partenaires sont de différentes na­tionalités (britannique, américaine, australienne…). De cette expérience mauritanienne et sé­négalaise, il faut savoir en tirer des leçons.

Aimé Andrianina

Le ministère des Travaux publics (MTP) et le groupe d’entreprises malaisiennes Probase/SCB, ont signé hier à l’hôtel Ibis Ankorondrano, un “Memorandum of Understan­ding” (MOU), relatif au démarrage de la construction de la RN1 Bis, reliant Tsiroanomandidy et Ankalalo.d’une distance de 212,9km
Dans son discours, le ministre des Travaux publics, Richard Rafidison a souligné qu’il s’agit d’une « étape importante pour le développement des régions Melaky et Bongolava, longtemps entravées par des problèmes de connectivité ».
Pour sa part, le consul honoraire de Malaisie, Willy Andriambelo a indiqué que ce projet sera érigé en modèle de coopération dans le secteur privé à Madagascar.
Les travaux comprennent l’amélioration du système de drainage, les travaux de terrassement, la réhabilitation des ponts existants et bien évidemment la construction de route, selon de nouvelles normes internationales, notamment la « Probase road technology », pour une route durable et sûre face au changement climatique. L’objectif étant de faciliter la circulation dans le centre-Ouest de Madagascar.
Le MTP rapporte que ce projet figure parmi les priorités du président Andry Rajoelina et du gouvernement en vue de l’amélioration du réseau routier à Madagascar.

Jean Riana