La taxation américaine de 47% entre en vigueur dans 90 jours indique le rapport du conseil des ministres de mercredi. Les autorités malagasy multiplient les réunions avec la partie américaine. Parallèlement, les responsables et opérateurs issus de divers secteurs économiques nationaux se succèdent pour exprimer leurs inquiétudes.
“L’augmentation significative des droits de douane (47%) rendra les produits malgaches beaucoup plus chers pour les consommateurs et les entreprises américains. Cela pourrait entraîner une réduction de la compétitivité des produits venant de Madagascar et, à terme, de convaincre les clients américains à se tourner vers des alternatives moins coûteuses provenant d’autres pays, ou alors de producteurs locaux. En conséquence, les exportations de Madagascar vers les Etats-Unis risquent de diminuer fortement, ce qui affecterait directement les secteurs économiques les plus exposés, comme l’agriculture (notamment dans les filières vanille et café), les produits textiles et le secteur minier” explique, Andriatahina Rakotoarisoa, économiste.
“La situation se présente mal », regrette Georges Geeraerts, président du Groupement des exportateurs de vanille de Madagascar (GEVM). « Même si les Etats-Unis ne représentent que 15% de l’exportation de Madagascar, dans ces 15%, il y a la vanille dont 70% de la production partent vers le marché américain”, explicite-t-il.
Le président du GEVM craint donc une perte de compétitivité de la vanille de Madagascar. “Nous vendons la plus grosse quantité de vanille et nous avons des concurrents qui, ensemble, seront capables de répondre à la moitié de cette demande. Avec un stock à l’extérieur qui est assez important, il pourrait y avoir une réticence à acheter à Madagascar avec cette situation de frais supplémentaires”, poursuit-il, avant d’ajouter que “Les produits malagasy ne seront plus compétitifs étant donné que d’autres pays producteur de vanille sont taxés à 10% seulement”.
D’après les données, Madagascar a exporté 823 tonnes de vanille vers les Etats-Unis en 2022. Cette quantité a été de 434 tonnes en 2023, pour passer à 1.278 tonnes en 2024, sachant qu’en 2024, les Etats-Unis ont importé au total 2.600 tonnes de vanille.
Les clients américains qui se fournissent à Madagascar sont des industriels. Ce sont généralement des professionnels des arômes. D’après les précisions, les vanilles exportées vers les Etats-Unis sont destinées à l’extraction. Cela veut dire que les vanilles sont exportées sans la moindre transformation. Quand on évoque les éventuelles solutions : “Il va falloir être inventif et peut-être explorer de nouveaux marchés émergent” ajoute Georges Geeraerts,
“Il ne faut pas oublier que Madagascar produit la plupart des besoins en vanille dans le monde. Ce qui nous place en position de force”, rappelle pour sa part Lainkana Zafivanona Ernest, directeur général de la douane.
D’après Georges Geeraerts, l’une des solutions envisagées serait également de passer un peu plus par l’Europe. D’ailleurs, le Conseil National Vanille se réunit ce jour. D’autres acteurs de la filière vanille évoquent la transformation sur place même si force est de constater que cela ne sera pas pour tout de suite, puisque les industriels à Madagascar sont toujours confrontés à certains problèmes, pour ne citer que le coût élevé de la production sur place, ou encore le mauvais état des infrastructures. Certains envisagent de faire transformer la vanille brute en provenance de Madagascar dans des pays où la fiscalité est plus avantageuse, afin de l’exporter ensuite vers les Etats-Unis pour en tirer une marge, même minime. Mais dans tous les cas, globalement, “cette taxation pourrait diminuer les parts de marché des produits malgaches aux États-Unis”, note Andriatahina Rakotoarisoa.
Impact sur l’ensemble des exportateurs
L’économiste souligne que, d’une manière générale, les petites et moyennes entreprises (PME) malgaches risquent de subir un impact majeur de cette taxation. Selon lui, l’augmentation des coûts d’exportation, à travers les taxes et frais supplémentaires, rendrait difficile, pour beaucoup de PME, le maintien de leurs marges bénéficiaires, voire leur compétitivité sur le marché. Il a ajouté que certaines d’entre elles, notamment celles ne disposant pas des ressources financières ou logistiques suffisantes pour absorber ces nouveaux coûts, pourraient être contraintes de cesser leurs exportations vers les Etats-Unis.
Il précise par ailleurs que les grandes entreprises, ayant plus de ressources et des réseaux de distribution plus solides, auront probablement plus de facilité à absorber ces nouvelles taxes ou à les répercuter sur leurs prix. “Mais pour les petites entreprises, cela représente un défi considérable. Certaines pourraient également chercher de nouveaux marchés pour compenser la perte de compétitivité sur le marché américain”, ajoute-t-il.
Quelles stratégies pour contourner ou alléger ces barrières tarifaires ?
Selon Andriatahina Rakotoarisoa, plusieurs stratégies peuvent être envisagées par le gouvernement malgache et les acteurs économiques pour atténuer l’impact des nouvelles taxes imposées par les Etats-Unis. Il considère que la diversification des marchés d’exportation constitue une piste essentielle. Le pays gagnerait, selon lui, à réduire sa dépendance au marché américain en encourageant les exportateurs à se tourner vers d’autres zones, notamment l’Afrique, l’Asie ou l’Europe, où les droits de douane sont souvent moins élevés, voire inexistants.
Parallèlement, il insiste sur la nécessité de renforcer la compétitivité locale. Pour y parvenir, il préconise des investissements ciblés dans l’amélioration de la qualité des produits, la modernisation des infrastructures, ainsi que l’optimisation des processus de production. Ces efforts contribueraient à réduire les coûts de fabrication et à maintenir la compétitivité des exportateurs malgaches, malgré les nouvelles barrières tarifaires.
Il suggère également que Madagascar cherche à renégocier ses accords commerciaux avec les Etats-Unis, en mettant en avant les avantages d’un partenariat plus équilibré. Et d’évoquer notamment l’opportunité d’explorer des dispositifs préférentiels comme l’African Growth and Opportunity Act (AGOA), tout en précisant que cette initiative ne couvre peut-être pas les produits les plus touchés par la taxation.
L’économiste insiste aussi sur la nécessité d’un appui renforcé aux PME, avec la mise en place de dispositifs d’aide financière, de subventions ciblées ou encore de crédits d’impôt pour aider ces entreprises à absorber le choc, tout en soulignant l’importance de formations spécifiques pour renforcer leur compétitivité à l’international.
Enfin, Andriatahina Rakotoarisoa met en avant le rôle de l’innovation et la montée en gamme des chaînes de valeur. Il considère que les produits malgaches gagneraient à se positionner sur des segments de niche, notamment le bio, l’équitable ou de qualité supérieure afin de mieux répondre aux attentes du marché américain.
Tiana Ramanoelina
“Si l’on n’arrive pas à trouver une solution, les produits les plus impactés seront le textile et la vanille”, alerte le DG de la douane à l’issue d’une réunion d’information de l’autorité malagasy avec les responsables américains mardi dernier.
En effet, cette nouvelle taxation arrive alors que la renégociation de l’AGOA est toujours en cours.
A Madagascar, on recense 53 entreprises franches qui exportent aux Etats-Unis. Le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP) rassemble 110 entreprises franches dont la plupart œuvre dans le textile. D’après Rindra Lova Ny Aina Andriamahefa, directeur exécutif du GEFP, 60.000 emplois risquent d’être touchés par cette taxation américaine, alors que la filière textile du GEFP compte entre 85.000 à 90.000 emplois directs.
Le pays exporte essentiellement du textile vers les Etats-Unis, l’Afrique du Sud et en Europe, notamment la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne. Ces produits occupent une partie non négligeable sous l’AGOA. Selon les chiffres communiqués par le Comité Interministériel AGOA, les exportations de Madagascar n’ont cessé de croître depuis la crise du Covid-19, sauf en 2023 où une baisse de 18% a été enregistrée et durant laquelle la valeur des exportations sous AGOA s’élevait à 201 millions de dollars. En début de l’année 2024, la filière avait affaire à une exportation d’une valeur de 28 millions de dollars au mois de janvier contre 15 millions de dollars en 2023.
Premiers impacts
“Nous avons besoin de précisions techniques. A l’heure actuelle, il y a des conteneurs qui sont en route vers les Etats-Unis. On se pose des questions si la taxe de 47% est déjà applicable sur ces produits”, s’interroge quant à elle Béatrice Chan Ching Yiu, présidente du GEFP. Mais quoi qu’il en soit, cette taxe ne sera pas supportable d’après ce responsable et ni les entreprises, ni les clients ne s’y attendaient. D’après toujours ses dires, les contrats avec les clients et les prix ont déjà été négociés en 2024 et ce, alors même qu’“Il y a très peu de marge dans le textile”. “Afin de minimiser les impacts pour eux, des clients ont déjà décommandé et envisagent de se tourner vers d’autres fournisseurs plus intéressants pour eux. D’autres diminuent la quantité de leur commande, tandis que certains nous ont demandé de différer les commandes. Ils espèrent surtout que des solutions émergeront entre-temps”, poursuit la présidente du GEFP. Pour ce groupement, le plus important est de maintenir les emplois. “Nous avons déjà connu l’épisode Covid. Même si, aujourd’hui, le risque et le contexte sont différents, les chômages techniques et licenciements ne sont pas à écarter et, d’ores et déjà, les entreprises concernées ont déjà suspendu les recrutements pour l’instant”, souligne Béatrice Chan Ching Yiu.
D’après les explications du DG de la douane, la valeur des exportations effectuées par Madagascar vers les Etats-Unis représente une valeur de 733 millions de dollars. A l’inverse, les produits en provenance des Etats-Unis qui entrent à Madagascar représentent une valeur de 53 millions de dollars. Il y a donc un déficit de 678 millions de dollars.
Madagascar importe principalement du gaz (environ 18%), des véhicules, des équipements ainsi que quelques matières premières. De son côté, la Grande île exporte vers les Etats-Unis des produits textiles (environ 56%), de la vanille, des huiles essentielles, du chocolat et des produits miniers (environ 30%) d’après toujours le numéro un de la douane. “S’ouvrir à d’autres marchés est toujours opportun. Quand un pays fait face à un déficit commercial, il faut prendre en compte plusieurs paramètres, dans les négociations, comme le tarif, par exemple (…). L’Union européenne qui est notre premier partenaire commerciale, dispose d’accords de facilitations des échanges avec l’Afrique, Caraïbes, Pacifique. Ces accords facilitent les échanges en exemptant de taxe les produits. Il est tout à fait envisageable de faire pareil avec les Etats-Unis qui est notre deuxième partenaire commercial”, relève le DG de la douane.
Effectivement, l’Union européenne demeure le premier partenaire commercial de Madagascar. En 2023, près de 30% des exportations malgaches étaient destinés à l’Union européenne et, en valeur, celles-ci ont atteint près de 50 milliards d’ariary, soit l’équivalent de 1 milliard d’euros. Cette dynamique commerciale s’appuie en grande partie sur l’Accord de Partenariat Économique (APE), en vigueur depuis 2012, ainsi que sur l’initiative européenne “Tout sauf les armes”, qui permettent à Madagascar d’exporter sans droits de douane ni quotas vers le marché européen. Les exportations malgaches vers l’Europe couvrent une large gamme de produits : le textile représente 30%, suivi de produits agricoles variés (29,5%), de produits industriels diversifiés (25%) et de produits halieutiques (15%). En outre, le nickel connaît également une croissance soutenue sur les marchés européens.
Tiana Ramanoelina
L’envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU, Jean Todt partagera son expertise à l’occasion du « Road Safety Madagascar » ce jour au Carlton Anosy, sur le thème « Madagascar s’engage pour la vie, Madagascar s’engage pour sauver ses vies ». Durant son séjour dans la Grande île qui prendra fin le 13 avril, cet expert se donne pour mission de promouvoir une attention accrue sur la sécurité routière. Il a déjà rendu visite au Premier ministre Christian Ntsay et le ministre des Transports et de la météorologie, Valery Ramonjavelo. Le taux de mortalité à Madagascar est de 22,5 décès pour 100.000 habitants, selon les données de l’OMS.
Un vent nouveau souffle sur les télécommunications en Afrique de l’Est et dans l’océan Indien. Le groupe Axian Telecom vient de signer hier, un partenariat stratégique avec la Banque européenne d’investissement (BEI), débloquant un financement de 100 millions de dollars dont 40 millions en faveur de la digitalisation à Madagascar et en Tanzanie.
40 millions seront investis à Madagascar et 60 millions en Tanzanie. Objectif : améliorer la connectivité, moderniser les infrastructures numériques et soutenir les politiques nationales en matière de digitalisation.
« Ce financement va bien au-delà d’un simple soutien aux télécoms », a souligné Patrick Pisal-Hamida, vice-président d’Axian. « Il s’agit de bâtir un socle numérique robuste au service du développement économique et social », a-t-il ajouté. Une ambition partagée par la BEI, au bénéfice direct des citoyens.
Rattraper le retard numérique
A Madagascar, les enjeux sont immenses. Si l’opérateur Yas, filiale d’Axian, couvre déjà 85% du territoire en 2G, l’accès au haut débit reste très limité. Moins de 35% de la population en bénéficient, dans un pays où plus de 80% des habitants vivent en zones rurales. Pour combler ce retard, plus de 1.300 nouveaux sites 4G, seront installés, avec une priorité donnée aux zones enclavées.
La ministre du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications, Stéphanie Delmotte, voit dans ce projet une opportunité pour rattraper le retard numérique du pays. Elle mise sur une jeunesse connectée et une technologie de qualité pour construire l’avenir. « Il ne peut y avoir de développement sans la jeunesse », a-t-elle affirmé.
Pour le vice-président de la BEI, Ambroise Fayolle, « La digitalisation promet des retombées concrètes : accès facilité à la santé et à l’éducation, création d’emplois formels, amélioration des conditions de travail, et émergence d’un nouvel écosystème d’innovation ».
Arh.
Après une période de forte incertitude, les échanges commerciaux entre Madagascar et les Etats-Unis reprennent suite à la suspension inattendue des droits de douane, annoncée récemment par Donald Trump. Un ouf de soulagement pour les entreprises franches, qui disposent de 90 jours, pour négocier.
Depuis plusieurs semaines, les importateurs américains avaient freiné leurs commandes, plombées par une augmentation de 47% de taxes sur les marchandises en provenance de Madagascar. Cette mesure imposée dans un contexte de tensions commerciales mondiales, avait semé l’inquiétude parmi les travailleurs et les exportateurs locaux.
Mais en attendant la fin du sursis, les importations reprennent et la production repart à la hausse, selon les responsables du Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP). Lors d’une réunion tenue hier avec les responsables du ministère du Travail et de la Fonction publique et les représentants des employeurs, les entreprises ont senti un regain d’optimisme.
Si la trêve tarifaire reste temporaire, elle permet aux entreprises malgaches de souffler et de se réorganiser, tout en espérant une solution durable aux tensions douanières.
Arh.
Singa iray lehibe eo amin’ny raharaha politika koa ny vary ka azo hiadiana ny tarehimarika. Nampidirina any amin’ny tetibolam-panjakana 2025, nambara fa hisy fitomboana kely ny voka-bary amin’ity taona 2025 ity, 5 800 tapitrisa t, raha 5 320 tapitrisa t, tamin’ny 2024. Tarehimarika sarotra inoana raha jerena ny tanimbary tototra sy tsy fahampian-drano, na andro ratsy. Ny vary no foto-tsakafon’ny Malagasy na ambanivohitra na an-tanàn-dehibe. Sakafo be mpamboly indrindra, manana ny toerany manokana, amin’ny sehatry ny fambolena. Ampahany maro, tanimbary mila rano, miandry orana. Ampahany kely ihany no miankina amin’ny fomba hafa, fa ny rano ihany no fototry ny fambolena vary.
Fomba efa
lany andro …
Tsy mahazatra ny maro ny mampihatra teknika vaovao hoenti-mamboly. Fanao mahazatra, izany hoe, fomba efa lany andro no mahazatra ny maro sy miankina amin’ny toetr’andro. Tombanana ho 30 % ihany ny fambolem-bary manaraka tekinika maoderina. Lany andro manomboka amin’ ny fomba fambolena, fiotazana, fitotoana azy.
Any amin’ny faritra Alaotra, ohatra, ny fiotazana ny “vary vakiambiaty”, manomboka ny volana avrily hatramin’ny jona, any Marovoay ny “vary jeby”, manomboka ny volana jolay hatramin’ny septambra. Ankoatra izay, misy karazam-bary hafa, toy ny vary gasy”, “vary jeby” amin’ny faritra maro. Amin’ny fomba fambolena, saika itovizan’ny faritra rehetra ny mbola fampiasana omby. Zara raha misy amin’izao fotoana ny Malagasy mampiasa traktera na milina hafa … Alaotra no voalaza fa sompitra voalohany eto Madagasikara, 2,5% ihany no mampiasa fomba maoderina. Marovoay, sompitra faharoa, tsy misy afa-tsy 0,6%. Araka ny fanadihadiana, tsy ny Malagasy tantsaha akory no malaina manaraka ny fambolena misy milina fa lafo loatra ho azy ireo ny vidiny na ny hofany. Kely ihany koa ny velaran-tany volena ho an’ny maro ka aleo ihany ny omby no hampiasana misarika angadinomby sy izay azo sarihina. Fantatra hatramin’izao, nanomboka tamin’ny taona 1980, manafatra vary ny eto Madagasikara hamenoana ny tsy ampy. Raha ny salanisa, mbola manafatra vary 320 000 t isan-taona ny eto Madagasikara. Efa nisy fotoana tafakatra 700 000 t izany. Hita fa nihena izany tato anatin’ny roa taona farany, araka ny voalazan’ny Observatoire du riz.
20 % no tena manao raharaha ara-barotra
Raha ny fanadihadiana ihany, manodidina ny 20 % monja ny Malagasy tena manao raharaha ara-barotra ny voka-bary, ankoatra ízay vao mivarotra, raha misy ambim-bava. Eo amin’ny vidiny indray, 4 200 Ariary ny vary fotsy ho an’ny mpanjifa. Tamin’ny taona 2024 no nisy fiakarana haingana indrindra, nanomboka teo amin’ny 3 100 Ariary hatramin’izao 4 000 Ariary mahery izao. Nilaza ny tantsaha sasany fa tsy mahita tombony tamin’izay fa tombontsoa ho an’ireo mpamongady ihany na mpanangom-bokatra.
Fambolena vary safiotra
Ao anatin’ny fandaharam-potoanan’ny fitondrana amin’izao fotoana ny fambolem-bary safiotra. Fiaraha-miombon’antoka amin’ny fanjakana sinoa. Ny volana febroary teo, nizarana masomboly vary safiotra ny any Tanambe, Amparafaravola, faritra Alaotra, malaza amin’ny fambolem-bary. Ny filohan’ny Repoblika, Rajoelina Andry, no nitarika izany tany an-toerana. 1 400 tantsaha no nizarana 25 kg avy isaky ny ha, miaraka amin’ny zezika NPK 300 kg.
Ny tanjona dia ny hampahaleo tena ara-tsakafo ny rehetra, hampitombo ny voka-bary 1
tapitrisa t, sy hanondranana manomboka amin’ny taona 2027. 2 tapitrisa ha ny tanjona manerana ny Nosy, fa amin’izao fanombohana izao 50 000 ha, no hambolena izany karazam-bary safiotra izany, izay tokony hahazoana 10 t hatramin’ny 12 t isaky ny ha. Nanaovana andrana koa ny tany Bongolava. Nambara tamin’izany koa ny fampitaovana ny mpamboly sy ny fotodrafitrasa lehibe, toy ny orinasa manodina zezika, tohodrano hampitomboana ny velaran-tany volena, lakandrano sy fitaovana maro hafa.
Nanatontosa : R.Mathieu
Nanomboka ny fanamboaran-dalana ao Ampahimanga-Manalalondo. Anisan’ny tena ratsy ny 4km amin’ny 30km mampitohy an’Ampahimanga – Amboanana, ka nambaran’ny filohan’ny ONG 2AH, Andriamihaja Andriatsimiandriambony Iadjah, fa hitadiavana fiaraha-miasa amin’ny faritra Itasy izany amin’ny fampiasana “Engin”. Na izany aza, hatao « piste » na lalantany mifanaraka amin’ny toe-tany ny fanamboarana ny lalana ka vinaniana haharitra 150 andro ny asa tanamaro ataon’ireo fokonolona. Manohana ireo fokonolona eo amin’ny vola sy fitaovana ity fikambanana ity. Eo koa anefa ny fampianarana ny teknika fanamboarana ny lalana mba hampateza izany na mandalo vanim-potoana fahavaratra aza. Miisa 250 ireo olona hahetsika mandritra ny 150 andro ka hihodina ny fandraisan’anjaran’ny tsirairay. Nomena ireo fianakaviana miisa 300, omaly, koa ny PPN, nampanantenaina azy ary ny fampisakafoana olona 250 hafa tany amin’ny kaominina Amboanana. “Tanjona ny hitaizana ny olona hahay hifanampy sy iray hina amin’ny fiainana fa indrindra hanohanana azy ireo hanatratra ny fanamboarana ny lalana hatramin’ny farany”, hoy hatrany ny filohan’ny ONG 2AH.
Synèse R.
Nambaran’ny talen’ny Serasera eo anivon’ny minisiteran’ ny Serasera sy ny kolontsaina (MSK), Rasaony Pascal, fa hanana ny adidiny amin’ny fampitam-baovao ireo mpampahalala vaovao amin’ny fandraisana ny fivorian’ny COI eto Antananarivo. Nentaniny ny mpanao gazety mba hametraka dieny izao ny fangatahana fahazoan-dalana handrakotra ny fikaroham-baovao amin’izany. “Afaka mandefa fangatahana ho an’olona telo isaky ny orinasa fampahalalam-baovao ireo mpanao gazety mba tsy hahatompon-trano mihono ny vahoaka malagasy mandritra an’io fihaonana an-tampony io”, hoy izy. Niantso ny rehetra koa ny tenany mba haneho ny maha iray ny Malagasy ka hitandro hatrany ny voninahi-pirenena. Ny tsy fitovian-kevitra ara-politika azo tohizana ihany aorian’ny fihaonana, araka ny nambarany. “Aoka harovana miaraka ny voninahi-pirenena sy ny fiandrianam-pirenentsika”, hoy izy.
Momba ireo fotodrafitrasa kosa, nambarany fa afaka hisitraka sy hampiasa izany ny mponina satria hitoetra izany aorian’ny fivoriana.
Synèse R.
Hanasongadinana ny vokatra eto an-toerana no tanjona amin’ny « Salon du Chocolat et de la gourmandise », araka ny voalazan’ny mpikarakara. Hanampiana ny vehivavy hahaleo tena ny vola azo amin’izany.
Hotanterahina etsy amin’ny Carlton Anosy, ny sabotsy ho avy izao, tontolo andro, ny « Salon du Chocolat et de la Gourmandise ». Hetsika andiany faha-7, karakarain’ny Wednesday Morning Group (WMG). Nampitondraina ny lohateny hoe: “Show Show Chocolat”. Ahitana hetsika samihafa, toy ny fampisehoana ny tontolon’ny chocolat, ny fampianarana manao lakozia sy ny maro hafa. Hetsika fanaon’izy ireo indray mandeha isan-taona izy io. Anisan’ny firenena mamboly cacao i Madagasikara ary manana cacao anisan’ny malaza indrindra maneran-tany. “Anasongadinana ny vokatra eto amin’ny firenena sy hahafahana mamoaka ny talentan’ny Malagasy amin’ny famokarana vokatra vita amin’ny cacao ny antony nisafidianana ny tontolon’ny chocolat”, hoy ny filohan’ny WMG, Tsiranana Fiona, raha nitafa tamin’ny mpanao gazety tetsy Anosy, omaly. Tanjona amin’ny hetsika ny hahafahana mahazo vola hikarakarana ny vehivavy sy hanampiana azy ireo hahaleo tena. Amin’ny alalan’ny fanomezana fiofanana azy ireo amin’ny sehatry ny fanjairana. Miara-miasa amin’ny fikambanana samihafa sy ny fokontany izy ireo amin’ny fisafidianana ireo vehivavy sahirana te hisitraka ny fiofanana. Manodidina ny 30 ireo mpandray anjara amin’io hetsika io.
Hisy ny famoahana ny andiana mpianatra mitondra ny anarana hoe: Felana, ny 16 avrily 2025 ho avy izao. Ankoatra izay, manao asa sosialy maro samihafa ihany koa izy ireo. Toy ny fanamboarana salaka vita amin’ny lamba azo sasana, izay zaraina ho an’ny mpianatra eny anivon’ny Lycée sy ny CEG.
Mino
Nigadona teny Ivato, omaly, ny iraka manokan’ny sekretera jeneralin’ny ONU, i Jean Todt. Hanao fitsidihana momba ny fiahiana sy fisorohana ny loza eny an-dalana “Sécurité routière”. Hanatrika sy hizara ny traikefany momba izany izy mandritra ny fanombohana ny fanentanana ho fisorohana ny loza eny an-dalambe, hatao etsy Anosy, ny zoma izao. Tanjon’ity iraka ataon’ny ONU ity ny hanapariahana sy hampifantoka kokoa ny “sécurité routière” hatrany amin’ny faritany sy manerana izao tontolo izao. Akon’ilay kaoferansa minisiterialy maneran-tany momba ny fiarovana ny lalana natao tany Marakech, Maraoka, ny volana febroary lasa teo, izany. Eo koa ny tatitra maneran-tany momba ny fiarovana ny lalana, ny taona 2023.
Hiara-mijery koa anefa ny fiaraha-miasa amin’ny eo anivon’ny minisiteran’ny Fitaterana sy ny famantarana ny toetr’andro.
Synèse R.
*Le 2ème Sommet international du tourisme à Livingstone, en République de Zambie depuis le 8 avril, prend fin ce jour. Le thème choisi cette année est « Renforcer la résilience du Tourisme grâce à la connectivité, l’investissement et le développement des compétences ». La délégation malgache est conduite par la ministre du Tourisme et de l’artisanat, Viviane Dewa qui en marge de cette rencontre, « a pris part à une pré-réunion amicale entre les ministres africains du Tourisme pour discuter d’une position commune africaine sur la nécessité de renforcer l’organisation “UN Tourism”, d’unifier la voix à la prochaine élection au secrétariat général de ladite organisation », rapporte le ministère.
*D’après son programme pour l’été 2025, la compagnie aérienne Air France va desservir Antananarivo avec 5 vols hebdomadaires directs, et 7 vols par semaine du 30 juin au 31 août, et l’île Maurice à raison de 3 vols directs hebdomadaires et 5 vols par semaine du 13 au 23 octobre.
La 7e édition du Salon du Chocolat et de la Gourmandise, est placé sous le thème évocateur « Show Show Chocolat », organisé par le Wednesday Morning Group (WMG) Madagascar, le 12 avril à l’hôtel Carlton. La qualité exceptionnelle du chocolat malgache, reconnu parmi les meilleurs au monde, sera au rendez-vous.
Une trentaine d’exposants spécialisés dans la chocolaterie et la gourmandise locale, présenteront leurs créations dans un espace élargi pour valoriser les artisans et favoriser la découverte. Le public pourra profiter d’un programme riche : dégustations, démonstrations culinaires, ateliers pour enfants et défilés de mode en chocolat viendront rythmer cette journée festive.
« Ce sera un véritable show », promet Fiona Tsiranana, présidente de WMG. Et des nouveautés sont attendues pour cette édition 2025, avec une orientation résolument tournée vers la jeunesse artisanale. De nouveaux talents dans le chocolat et les douceurs sucrées feront leurs débuts lors de ce salon. « L’objectif est de promouvoir la relève et dynamiser la scène gourmande malgache », assure-t-elle.
Avec 2.000 visiteurs attendus, le Salon du Chocolat et de la Gourmandise s’annonce comme le rendez-vous des passionnés de chocolat, des curieux de saveurs locales et des acteurs engagés dans la promotion du savoir-faire malgache.
WMG affirme aussi son engagement social en poursuivant son programme d’autonomisation des femmes. Depuis deux ans, des formations en couture sont dispensées à des groupes de 16 femmes par promotion. Cette année, une nouvelle compétence s’ajoute : « le crochet en raphia ». L’objectif est d’accroître les chances d’insertion professionnelle de ces femmes.
Arh.
Le secteur des entreprises franches malgaches, est sous pression. Depuis l’annonce des droits de douane de 47% sur les marchandises malgaches exportées vers les Etats-Unis, en vigueur depuis hier 9 avril, les conséquences sont immédiates et lourdes : commandes annulées, activités suspendues, emplois menacés. La mesure américaine fragilise tout un pan de l’économie de Madagascar.
Le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP) tire la sonnette d’alarme. Sa présidente, Béatrice Chan Ching Yiu, déplore des pertes immédiates et redoute des impacts à long terme. Résultat : des marchandises déjà en transit vers les Etats-Unis risquent d’être surtaxées et les clients redirigent leurs commandes vers des fournisseurs moins pénalisés.
« Nous sommes dans le flou. Nos partenaires attendent leurs commandes, mais ne savent pas si elles seront touchées par cette surtaxe », déplore Béatrice Chan Ching Yiu.
Selon elle, ce sont 60.000 emplois qui sont aujourd’hui menacés. Sur les 110 entreprises franches à Madagascar, 35 opèrent dans le textile, l’un des secteurs les plus exposés. « Nous ne savons même pas si les marchandises déjà expédiées, seront taxées », s’inquiète-t-elle. Certaines commandes ont d’ores et déjà été annulées. D’autres pourraient être redirigées vers des fournisseurs moins pénalisés.
Face à cette crise, les entreprises attendent des réponses rapides. « Certains clients se tournent vers des fournisseurs taxés à seulement 10% », alerte encore la présidente du GEFP.
Jusqu’ici, les exportations vers les Etats-Unis bénéficiaient d’un régime de franchise douanière dans le cadre de l’Agoa. Celui-ci permettait l’accès sans droits de douane à plus de 6.800 produits africains, dont la vanille et le textile malgache, fers de lance du secteur.
Limiter les dégâts et défendre les intérêts
Actuellement, 53 sociétés malgaches profitent encore de l’Agoa. « Mais sur les 110 entreprises franches recensées dans le pays, 35 d’entre elles dans le secteur textile, sont désormais frappées de plein fouet », évoque Béatrice Chan Ching Yiu.
Pour rappel, le ministère malgache des Affaires étrangères à confirmé l’ampleur des répercussions sur l’emploi et l’attractivité du pays. La récente réunion de dialogue stratégique de haut niveau, à laquelle participait l’ambassadrice des Etats-Unis, n’a pas écarté le risque de licenciements massifs et de chômage technique dans les zones industrielles.
Le gouvernement malgache promet de réagir, mais les mesures concrètes restent à définir entre les parties prenantes concernées par l’application de ce nouveau régime douanier. En attendant, les entreprises cherchent à survivre. Le GEFP appelle à une solidarité renforcée entre l’Etat et le secteur privé pour limiter les dégâts et défendre les intérêts malgaches dans les négociations à venir.
Arh.
Au cours de la levée des couleurs au ministère des Affaires étrangères (MAE), la ministre Rasata Rafaravavitafika a déclaré que « face aux grands enjeux géopolitiques actuels, la diplomatie joue un rôle essentiel dans la défense des intérêts de Madagascar et la promotion des solutions durables ». Elle a rappelé que le MAE doit s’adapter au nouveau contexte international et répondre de manière rapide et appropriée aux défis actuels.
Concernant les préparatifs en cours du prochain Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission de l’océan Indien (COI), à Antananarivo dans deux semaines, elle a fait part des avancées déjà réalisées tout en soulignant que beaucoup reste à faire. Rasata Rafaravavitafika a exhorté l’ensemble du personnel du ministère à maintenir l’élan et à redoubler d’efforts pour atteindre les objectifs fixés. D’après la valeur proprement malgache, le « Soatoavina » doit guider l’action de chacun en toute circonstance.
F.M
Sur le front de la guerre commerciale, n’ayant comme seule arme de destruction que les droits de douane, causant déjà des dégâts économiques colossaux à l’échelle mondiale, prévisibles mais passagères, une fois que la bombe est lâchée et fera effet, au profit des Etats-Unis, selon la vision et le diagnostic de Donald Trump, la riposte de la Chine ne se fait pas attendre alors que l’Europe prépare encore sa contre-offensive. Trump a refusé l’accord “zéro pour zéro” proposé par von der Leyen.
Déjà en chute libre, l’économie mondiale va encore plonger tant en valeur qu’en volume et touchera certainement le fonds, à mesure que cette escalade dans l’augmentation des droits de douane s’intensifie. Même pour les Etats-Unis, déclarer la guerre au reste du monde aura également des répercussions négatives à court comme à moyen et long terme. C’est du moins ce que de nombreux économistes de premier plan avancent. Aucun pays n’en sortira indemne. Il n’y a que des perdants, y compris les Etats-Unis qui commencent déjà à ressentir l’impact de cette passe d’arme à volonté.
Pour le moment, les négociations attendues entre les protagonistes se limitent aux effets d’annonce. C’est loin d’être le cas avec la Chine qui n’a pas l’intention de capituler, au contraire contre- attaque et a déployé son artillerie lourde, en portant à 84% ses surtaxes sur les produits américains, malgré les représailles sévères annoncées par Donald Trump, à l’encontre des pays, qui refusent de faire un « deal réciproque » avec les Etats-Unis. Quant à l’Europe, la riposte s’impose également sans écarter la possibilité de négociation. Une série de produits américains comme les motos, le soja, ou la volaille, seront également taxées, selon la Commission européenne. Et ce n’est que le début, d’autres mesures vont suivre.
En l’espace d’une semaine, le monde a basculé dans un conflit économique inimaginable, il y a encore quelques années. Où tout cela nous mènera-t-il ? Les marchés boursiers s’effondrent. Et à défaut d’un cessez le feu immédiat, certains craignent une récession historique et d’autres n’écartent pas le scénario de la grande dépression de 1929.
J.R
Mifototra amin’ny fambolena ny 90% ny mponina any amin’ny kaominina Ambohibary, distrika Manjakandriana. Ankoatra ny vary, mamokatra ovy sy legioma hafa ihany koa ny tantsaha. Nihaona tamin’ny Sekreteram-panjakana miadidy ny Fahavitan-tena ara-tsakafo (Sesa), Razanamahaefa Tahian’Ny Avo, omaly, ny ben’ ny Tanàna voafidy tany an-toerana, ny Dr Ratsimanetrimanana Fenosoa, lany tamin’ ny anaran’ny antoko Fivoi.
Vonona sy mavitrika hiara-kiasa sy handray ny tetikasan’ny filoha Rajoelina, tanterahin’ny Sesa ny kaominina Ambohibary. Nambaran’ny ben’ny Tanàna, fa «politikam- pampandrosoana no mibaiko sy resahina eto, ary akisaka ankilany ny politika politisianina. Mangetaheta fampandrosoana ny mponina, indrindra ny lafiny famokarana sy ny fanohanana ny tantsaha. Tanjona ny hamerenana an’Ambohibary ho Vohitry ny vary eto Analamanga, izay hatao ho Tanàna filamatra».
Mipaka isan-tokantrano
Hiara-kiasa ny roa tonta, hampiasaina ny teknolojia vaovao ara-pambolena, haparitaka ny zezika, havaozina ny fotodrafitrasa fanajariana ny lemaka, sns. Nilaza ny sekreteram-panjakana, fa «misokatra amin’ny rehetra ny Sesa. Politikam-pampandrosoana ny vinan’ny filoham-pirenena hoe Madagasikara mahaleo tena ara-tsakafo». Mitondra vokatra haingana sady mipaka isan-tokantrano sy hanova ny fari-piainan’ny mponina, ny fifanomezan-tanan’ny fahefana mpanantanteraka sy ny eny ifotony.
Njaka A.
Vinavinaina ho vita afaka 10 andro ny fivilian-dalana eo amin’ny reniranon’i Efasy. Tsy afaka ampiasaina kosa ny fiampitana «bac» any Mahavavy satria ambany loatra ny haavon’ny rano. Tsy afaka niampita, noho izany, ny olona sy ny fiara. Afaka 15 andro no heverina fa ho vitan’ny orinasa Colas ny fanamboarana ny fivilian-dalan’ny fiara.
Hampahafantarina amin’ny fomba ofisialy rahampitso ny «Mission économique et commerciale au Canada» (MECC). Hetsika stratejika hanamorana ny fidiran’ny orinasa malagasy eo amin’ny tsena kanadianina. Tanjona ny hampiroborobo ny fampiasam-bola sy hanamafy ny fiaraha-miasan’ny roa tonta hampandrosoana ny toekarena.
Nisitraka fitaovana hiadiana amin’ny afo ny Fitantanam-paritry ny Tontolo iainana (Dredd) Matsiatra Ambony. Tafiditra ao anatin’ny fanatanterahana ny Drafitra hiatrehana ny ady amin’ny afo ity hetsika ity, iarahan’ny minisitera Medd, ny Pnud ary ny orinasa Qimpexx manatanteraka.
Mbola mihoatra ny 5 000Ar ny sandan’ny euro iray eo amin’ny tsena fifanakalozam-bola vahiny. Omaly, niakatra 5 006,26Ar izany raha toa ka 5001,53 Ar ny alatsinainy teo. Porofo izao fa mitotongana ny toekarem-pirenena, midangana ihany koa ny vidim-piainana eto Madagasikara.
Nitondra fanazavana mahakasika ny saran’ny tapakila manoloana ny filazana fa lafo ny saran’ny sidina ataony ny kaompania Madagascar Airlines. Misy ny saran-dalana ho an’ny «classe affaires» izay mandrakotra zotra efatra amin’ny famandrihana natao amin’ny fotoana be mpivezivezy, indrindra ny herinandro manodidina ny paka. Misy koa, hoy izy ireo, tapakila mora kokoa amin’ny «classe économique» izay manodidina ny 680 000Ar (165 €) isaky ny zotra.
Ankoatra izay, misy ny tapakila manomboka amin’ny 386 000Ar raha manao famandrihana mialoha kokoa amin’ny vanim-potoana mahavitsy ny mpandeha. Noho izany, manana safidy mora kokoa ny besinimaro ary miovaova arakaraka ny fotoana sy ny hafenoan’ny sidina ny saran-dalana, araka ny fitsipika amin’ny fitantanana «yield».
Tsiahivina fa misy ny paikady napetraky ny orinasa nandaminana ny sidina anatiny nanomboka ny volana oktobra teo. Marihina fa miezaka manarina ny toe-bolany ny kaompania Madagascar Airlines. Tafakatra 37 tapitrisa dolara ny fatiantoky ny orinasa tao anatin’ny 21 volana, izay niteraka trosa mihoatra ny 35 tapitrisa dolara.
Henintsoa H.