Après quatre ans d’attente, Madagascar obtient l’organisation du Championnat d’Afrique de l’Est de tennis de table, du 28 au 31 mai. C’est indiqué dans le calendrier officiel de la Fédération internationale de tennis de table (ITTF),

En 2020, Madagascar avait déjà été désignée pour organiser les championnats continentaux pour les catégories minimes, cadets et juniors, ainsi qu’un tournoi du circuit international junior. Cependant, la pandémie mondiale a contraint le pays à annuler ces événements. Une nouvelle tentative en 2022 a également été avortée en raison des restrictions sanitaires persistantes.
Aujourd’hui, avec la levée des contraintes liées au Covid, Madagascar s’apprête à organiser cette compétition régionale,
se présentant comme le favori incontesté. Lors des deux dernières éditions, les pongistes malgaches ont brillé, accumulant un nombre impressionnant de médailles d’or.
Fabio Rakotoarima­nana et Karen Raharima-nana, figures de proue du tennis de table malgache, ont chacun remporté le titre de champion en individuel durant deux années consécutives. De plus,
l’équipe masculine a su défendre son titre de cham­pion de l’Est de l’Afrique en 2023 et 2024.
Cette compétition est une occasion pour le tennis de table malgache de réaffirmer son statut de puissance émergente sur le continent.

Naisa

Le 35e anniversaire de Faribolana Sandratra a été clôturé de la plus belle des manières, hier à la Bibliothèque nationale de Madagascar, avec la distinction des 40 poètes et écrivains issus des quatre coins de la Grande île.
En reconnaissance de leur talent et de leur précieuse contribution à la scène artistique nationale, 7 membres ont été élevé au rang du Commandeur de l’ordre des arts, des lettres et de la culture, 17 Officiers de l’ordre des arts, des lettres et de la culture et 16 Chevaliers de l’ordre des arts, des lettres et de la culture. Parmi ceux-ci, Zoelson Randrianindrina, poète, acteur de théâtre radiophonique et non moins journaliste culturel membre de l’association Sorakanto est fait Commandeur.
« Au départ, trois poètes ont mis sur pied l’association. Aujourd’ hui nous pouvons compter sur le soutien de 439 poètes et écrivains répartis dans 21 districts pour promouvoir davantage la langue maternelle et la littérature malgache aux quatre coins de l’île. Durant ces trois dernières décennies, 5 livres ont été édités au niveau national et 290 titres à l’échelle régionale. Notre journal Ambioka fête cette année son 28e anniversaire. Les rendez-vous itinérants Velakevitra et Antsa Tononkalo mitety vohitra ont parcouru l’ensemble du pays mais il reste encore du chemin à faire », résume Norbert Eugène Rakotoma­hafaly alias Ranöe, coordinateur national de l’association.
Tout au long de son allocution, la ministre de la Communi­cation et de la culture Mara Volamiranty Donna a manifesté sa volonté d’œuvrer ensemble « pour le rayonnement du soatoavina, des arts et de la culture malgache ».
Le cercle des poètes et des écrivains malgaches, qui clôt en apothéose son 35e anniversaire, traverse allégrement le temps. Au fil des ans, il s’est affirmé comme une grande pépinière pour la littérature malgache, faisant germer le talent d’une bonne grappe de poètes et d’écrivains. « Nos membres réalisent chaque semaine une vingtaine d’émissions et diffusent plus d’une cinquantaine de feuilletons radiophoniques. Son agenda compte plus de 150 activités chaque année. Faribolana Sandratra s’évertue également à promouvoir la langue malgache et la littérature malgache sur les îles sœurs, en Europe et aux Etats-Unis », conclut Tsiky Rakotomavo, qui a été également fait Commandeur.

Joachin Michaël

L’exposition collective « SDGs Through Arts » de 17 artistes malgaches égaye les cimaises du Radisson Blu Ambodivona pendant une semaine. Les fonds récoltés à l’issue de la vente des Å“uvres serviront à un projet de construction de puits pour améliorer l’accès à l’eau potable.

De la photographie à la peinture en passant par l’installation, les artistes participants ont choisi les Objectifs du développement durable comme thème majeur de cette exposition collective. Parmi les exposants, le peintre Natoa Rasolonjatovo présente la « Couronne d’Energie ». « Cette Å“uvre célèbre l’Objectif de Développement Durable des Nations unies : l’énergie abordable et propre, un droit universel. Une petite fille malgache, symbole d’espoir, porte une couronne en forme d’éolienne, rappelant que l’énergie est une richesse qui élève chacun. Ses cheveux con­duc­teurs incarnent le flux vital de l’énergie, tandis que l’interrupteur sur son cÅ“ur évoque
l’amour comme lumière intérieure. Sa robe solaire, rayonnante, capte l’énergie du soleil, promesse d’un avenir durable », explique-t-il.
De son côté, la photographe Felana Rajaonarivelo, a proposé une scène de vie new-yorkaise issue de la série
« Osez rêver… ». Il s’agit d’une femme au volant d’un bus reliant New York à Washing­ton D.C, qui dirige habilement le chaos de la circulation sous l’œil vigilant de son collègue masculin. « Camions, taxis, piétons, tous se déplacent sur leur chemin dans un espace partagé auquel chacun a sa place. Ce moment est bien plus qu’un chaos urbain : il incarne l’essence de l’égalité des sexes (ODD 5) : permettre à chacun de choisir librement qui il veut être et ce qu’il veut réaliser. Nos choix, carrières et parcours doivent être guidés par la passion, les compétences et le mérite, et non par le sexe. C’est ainsi que nous construisons un monde d’opportunités pour tous ».

Joachin Michaël

Six ans après la dernière édition, les Assises de la coopération internationale entre les collectivités malgaches et françaises, font leur grand retour à Antananarivo, cette année. Le Conseil du gouvernement a confirmé ce rendez-vous.

Les détails du programme et les thématiques à aborder, ainsi que les dates restent à définir et seront communiqués ultérieurement, mais c’est officiel, les Assises de la coopération internationale des collectivités malagasy et française reviennent une 3e édition à Antananarivo.
Comme son nom l’indique, cet événement rassemblera les représentants des collectivités et institutions malgaches et françaises, avec également la participation active des partenaires techniques et financiers. Des intervenants spécialisés suivant les thématiques animeront les discussions com­me lors des précédentes éditions. L’objectif principal est de renforcer les liens économiques existants entre Ma­da­gascar et la France, tout en favorisant la création de nouveaux partenariats entre les collectivités territoriales. Ce sera également une occasion propice au partage d’expériences et à la capitalisation des compétences.
Lors des précédentes éditions, notamment la deuxième qui s’est tenue en 2018, plusieurs ateliers thématiques étaient au programme, tels que la gestion des risques, la jeunesse et la mobilité, l’eau, l’assainissement et la gestion des déchets, le développement économique, ainsi que la gouvernance. A l’époque, ces assises ont réuni plusieurs centaines d’élus locaux, des personnels, des collectivités, d’établissements publics et d’opérateurs économiques, et une forte délégation française composée de 200 membres issus de différentes branches d’activités.
Les premières assises remontent à 2006, mais dès 2000, des rencontres avaient eu lieu entre les collectivités françaises et malgaches pour contribuer à la création de la Commission mixte franco-malgache. Dans ce volet, un premier annuaire de la coopération décentralisée franco-malgache a été finalisé au mois de juin 2005.

F.M

Dans la continuité de la collaboration engagée depuis des décennies, le Japon a invité Madagascar à participer à la 9e édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad), au mois d’août 2025 à Yokohama (Japon). L’annonce a été faite par l’ambassadeur de Japon, Koji Abe, lors de sa visite de courtoisie auprès du président de l’Assemblée nationale, Justin Tokely, à Tsimbazaza,hier.
Absent lors de la Ticad à Yokohama en 2013, cette fois, Madagascar sera bel et bien présent. En août 2024, la ministre des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, a d’ailleurs déjà pris part à une réunion ministérielle préparatoire à Tokyo où elle a discuté avec son homologue japonais, Yoko Kamikawa, des perspectives de collaboration future.
Cette rencontre a aussi permis aux deux parties d’aborder le renforcement des relations institutionnelles entre les deux nations, à travers le « Groupe d’amitié parlementaire Madagascar/Japon », afin de garantir une relation gagnant-gagnant.

MRS